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Incursion dans la Vallée du safran et la plaine du Souss

Trois jours après avoir sillonné les vallées du Souss-Massa, les participants ont pris la direction de Tazenakht, centre de tissage de tapis berbères, avant de se diriger vers Taliouine, vallée du safran. Tenant toujours les commandes du classement général d’une main de fer, à l’issue des 3 ERR de jeudi, l’équipage n° 15 d’Alain Raynal et Christophe Figaret (Shelby Cobra 289 FIA) file droit vers sa toute première consécration.

Incursion dans la Vallée du safran et la plaine du Souss

Après avoir parcouru 1.300 kilomètres de Marrakech à Ouarzazate (avec des escales à Agafay, Taghazoute, Tamri, Tafraoute et Foum Zguid, entre autres), les équipages participant à l’édition 2019 du Rallye Classic se sont engouffrés dans le massif montagneux du Haut Atlas occidental. Mais avant d’atteindre le «toit de l’Afrique du Nord», les bolides classiques ont d’abord rallié Tazenakht, centre de tissage de tapis berbères, situé au croisement des routes caravanières en provenance des oasis de Drâa, des montagnes de Telouet et des plaines du Souss. Cette région a été le théâtre des deux premières spéciales de la journée, deux épreuves de régularité routière (ERR) assez longues (9 km) dont une en pleine ascension du Tizi N’Bachkoum (1.700 m d’altitude) et ses innombrables épingles à cheveux, à proximité du mont Siroua (3.300 m d’altitude).
Après la descente, les pilotes ont retrouvé avec plaisir les grands axes et pouvaient appuyer sur le champignon jusqu’à atteindre Taliouine, pour un déjeuner sous des tentes caïdales, offrant une vue imprenable sur la vallée du safran. Un moment de détente revigorant, qui n’a cependant pas trop duré puisque la caravane devait continuer son bonhomme de chemin vers la plaine du Souss et la ville de Taroudant. Mais avant cela, la cinquième étape proposait une troisième et dernière ERR (la 17e de la 26e édition) à une quinzaine de kilomètres de la «Petite Marrakech» et ses remparts imposants. 

La bataille pour la 2e place est rude
Avec une marge d’avance de 22 points de pénalité au terme de la cinquième étape, la Shelby Cobra 289 FIA des Français Christophe Figaret et Alain Raynal devrait, sauf renversement de situation, terminer sur la première marche du podium. Les leaders ont enfoncé le clou jeudi, en remportant les deux dernières Spéciales de la journée, ce qui leur permettait de larguer la concurrence à 4 épreuves du terme de la 26e édition.
La paire Figaret/Raynal devait, toutefois, éviter l’excès de confiance vendredi, avec une ERR particulièrement délicate à négocier au col du Tizi N’Test. Par ailleurs, le bras de fer pour la deuxième place du classement général se poursuit entre la Mercedes 280 SL de Carlos Ghistelink et David Lieven, d’une part, et l’Aston Martin DB6 Volante d’Éric et Virginie Maris, de l’autre. En catégorie «Prestige», les dés sont jetés et le couple Nathalie et Bruno Ouvier (BMW Z4) n’attend que l’arrivée à Marrakech pour officialiser sa victoire (304 points d’avance sur le deuxième). 


Un engagement renouvelé en faveur de l’Heure Joyeuse

Célébrée depuis maintenant 20 ans, la traditionnelle soirée de collecte de fonds en faveur de l’association marocaine l’Heure joyeuse a eu lieu mercredi au Ksar Ighnda à Ait Benhaddou. Les organisateurs et les concurrents réitéraient ainsi leur engagement en appuyant les efforts de ladite association, qui lutte contre la précarité et l’abandon scolaire et qui a particulièrement mis l’accent sur la formation professionnelle récemment. La contribution totale du Rallye Maroc Classic, en 20 ans de partenariat, est estimée à plus de 9 millions de dirhams. La barre symbolique des 10 millions de dirhams est donc visée cette année.


Déclarations 

Aurélien Hamart, Event manager et grand artisan des itinéraires empruntés par le Rallye Maroc Classic
«Pour une Spéciale, j’ai besoin d’un parcours sinueux et complexe, notamment dans les relances de vitesse»

«Le choix de l’itinéraire et des villes-étapes dépend de plusieurs critères, pas seulement de la compétition. Pour une Spéciale, en revanche, j’ai clairement besoin de virages. Un parcours sinueux avec une bonne dose de complexité, notamment dans les relances de vitesse. La régularité, c’est assez simple, sur une ligne droite on peut se maintenir à une moyenne de vitesse sans problème. Mais dès que le parcours se fait sinueux, ça devient plus technique. Pour l’année prochaine, nous avons déjà commencé à étudier le parcours avec Cyril Neveu. On a déjà en tête une première idée de ce qui pourrait être réalisé. Ce que je peux vous dire maintenant, c’est que le départ sera encore une fois inédit à partir d’une nouvelle ville. Aussi, les étapes en boucle, avec deux nuits dans la même ville, plaisent beaucoup aux concurrents et devraient donc refaire apparition l’année prochaine. Il y a fort à parier que ça se passera encore au sud du Maroc.» 

 

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