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Un investissement de 500 DH génère 2.500 DH de gains

Un investissement de 500 DH génère 2.500 DH de gains
Le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, lors de la deuxième édition de l’Agro It Days, organisée en marge du SIAM à Meknès. Ph. Sradni

«Il faut créer un pont entre les jeunes et le secteur agricole. Ce pont peut être la digitalisation», a indiqué le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, hier à Meknès lors de la deuxième édition de l’Agro It Days. Ce pont n’est qu’à ses débuts, «nous sommes au début du chemin, mais nous sommes décidés à relever le challenge de la digitalisation pour une agriculture moderne, compétitive, inclusive et durable», a-t-il également reconnu. La passerelle étant encore en chantier, le Maroc peut compter sur l’expérience suisse représentée par Jean-Marc Chappuis, vice-directeur de l’Office fédéral l’agriculture. Ce dernier intervient à plusieurs niveaux : protection des données personnelles, simplification de l’administration, réflexion sur le potentiel de la digitalisation pour une meilleure politique agricole et sur l’adhésion des agriculteurs. «L’ensemble de ces mesures permet une meilleure traçabilité des produits alimentaires afin de gagner la confiance du consommateur», a précisé Jean-Marc Chappuis. En plus de la sécurité alimentaire, la digitalisation est également porteuse de bénéfices économiques, comme l’atteste Majid Lahlou, directeur du système informatique du ministère de l’Agriculture : «des expériences montrent que pour un investissement de 500 dirhams, les rendements à l’hectare s’améliorent de 2.500 dirhams en valeur», a-t-il assuré. Les prix des smartphones en continuelle baisse sont également un facteur incitatif pour les jeunes porteurs de projets «lorsqu’un agriculteur est convaincu des bénéfices qu’il peut tirer, il adopte naturellement toute nouvelle technologie. La digitalisation est l’affaire de l’ensemble de la chaine telles que les coopératives, les filières de production… Le ministère déploie les incitations nécessaires et c’est 
les acteurs de se pendre en main». 

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