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IRT - Zamalek, un match de barrage qui porte si bien son nom

L’Ittihad de Tanger accueille dimanche le géant égyptien, le Zamalek, en match barrage pour l'accès aux groupes de la Coupe de la Confédération. Un match qui arrive à point nommé pour le champion du Maroc, désireux de passer un cap et de s’imposer en tant que nouvelle puissance footballistique marocaine.

IRT - Zamalek, un match de barrage qui porte si bien son nom

Dans le match à l’affiche des 16es de finale «bis» de la Coupe de la Confédération, l’Ittihad de Tanger accueille les Cairotes du Zamalek SC, l’un des clubs les plus réputés du continent. Reversés après leur élimination de la Ligue des champions, les Tangérois n’ont pas le temps de se lamenter sur leur début de saison surprenant, où les points sont distillés au compte-gouttes en Botola.
La dernière défaite, concédée lundi sur le terrain de la Renaissance de Berkane, doit apporter la motivation nécessaire aux troupes pour se surpasser. Si l’IRT veut confirmer que son titre de champion a été le couronnement de plusieurs années de travail, la rencontre face au Zamalek est une excellente occasion de le prouver. Du moins, les hommes de Abderrahim Talib doivent montrer à leur fidèle public qu’ils sont capables de se mesurer aux meilleurs. De cette manière, le «Tihad» passera définitivement un cap et pourrait compter parmi les grands clubs au niveau national, un peu comme le fait la RSB depuis quelques saisons.
La mission de l’IRT n’est pas pour autant facile. Ils sont privés de leur capitaine Oussama Gharib et de Omar El Arjoune, blessés. Abdelkébir El Ouadi et Hatim El Ouahabi sont incertains puisqu’ils viennent de reprendre les entrainements, mais en aparté. Talib a fait appel à trois jeunes de l’équipe espoir, auxquels s’ajoute le défenseur Benaïssa Benomar, lequel est rentré de Gambie, où il participait au stage de l’équipe nationale olympique.
De son côté, le Zamalek a débarqué dans la nuit de mercredi à jeudi à Casablanca. Les coéquipiers de Hamid Ahaddad se sont entrainés jeudi au Complexe l’Oasis, chez le Raja. Ensuite, les Cairotes devaient rallier Tanger samedi pour la mise au vert. Avec deux internationaux tunisiens, Hamdi Neggaz et Ferjani Sassi, deux internationaux égyptiens, Mahmoud Kahraba et Youssef Obama, le Zamalek présente l’un des effectifs les plus complets d’Égypte. Une difficulté supplémentaire qui oblige les Tangérois à se surpasser, pour faire de ce match de barrage... un rite de passage. 

 

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