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Bien que poussés au partage des points par le Sénégal, les Lionceaux de l’Atlas sont déterminés à remporter la victoire face au Cameroun, pour le compte de la deuxième journée du groupe B, en Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, disputée en Tanzanie (14-28 avril). En conférence de presse, mercredi à Dar Es Salam, Jamal Sellami a estimé que la rencontre face aux Lionceaux indomptables est totalement différente. «C’est une autre opposition, face à un adversaire qui a d’autres qualités, différentes de celles des joueurs du Sénégal, a déclaré Jamal Sellami. Le Cameroun joue plus sur les contacts corporels, les longs ballons avec de bons attaquants. C’est à nous de préparer la meilleure stratégie pour les stopper.»
Des arguments qui ont clairement donné l’avantage aux Camerounais lors de la victoire face à la Guinée (2-0), lundi lors de la première journée. Les protégés de Thomas Libih ont d’abord usé leur adversaire par les longs ballons, avant de le surprendre en brisant la ligne de hors-jeu, à deux reprises. D’abord en première mi-temps avec Steve Mvoue, puis en seconde par Leonel Djouffo.
Le sélectionneur n’oublie pas de prendre du recul par rapport à la compétition. «Nous avons dominé le match face au Sénégal, qui est le favori du groupe, nous jouons contre le Cameroun, dont la renommée n’est plus à faire sur le continent et nous jouerons face à la Guinée, qui est une véritable école pour les jeunes. Mais nous ne sommes pas là pour jouer un match et rentrer. Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans la compétition.»
L’état d’esprit au centre de la stratégie de Sellami
«Le plus important pour nous lors de ce match, martèle Sellami, est de concrétiser les occasions que nous allons avoir. On a eu cinq occasions claires lors du premier match, mais on a raté des buts faciles.» Une piqûre de rappel qui a été bien reçue par le capitaine Youssef Oujdal. «Nous avons oublié le match du Sénégal et nous sommes prêts pour celui du Cameroun, affirme le défenseur central. Nous nous préparons normalement et nous avons encore toutes nos chances de qualification pour les demi-finales.» Sellami revient sur le scénario probable du match. «Peut-être qu’on mènera, ou qu’on sera menés… Tous ces scénarios, on les a déjà préparés. On compte sur les joueurs, leurs qualités, leur bravoure, leur sacrifice…» Le technicien qui a mené la sélection des joueurs locaux au sacre africain lors du CHAN 2018, est droit dans ses bottes et sait exactement ce qu’il faudrait pour surpasser une sélection du Cameroun solide. «Pour réaliser des choses importantes et grandioses, il faut souffrir. Je pense que nos joueurs sont prêts à souffrir sur le terrain, pour réaliser quelque chose de très important pour le football marocain.»
