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De nature plutôt discrète, Jaouad Ziyat est sorti mercredi de sa réserve pour tirer à boulets rouges sur la commission de programmation. «On sent que la commission de programmation n'aide pas le Raja», a-t-il dénoncé. Et de poursuivre : «cette commission ne prend pas en considération le fait que le Raja évolue sur plusieurs tableaux et représente le Maroc à la fois en Coupe de la CAF, en Coupe arabe des clubs et en Supercoupe d’Afrique. On l’a saisi à quatre reprises depuis le mois d'octobre en lui demandant de prendre en considération le programme chargé du club, mais elle a fait la sourde», a-t-il déploré.
Pour enfoncer le clou, Ziyat cite un exemple qu’il considère comme une illustration de l'acharnement de la commission de programmation sur les Verts. «Avant le déplacement au Nigeria pour disputer la demi-finale de la Coupe de la CAF, on a saisi la commission de programmation pour qu’elle nous programme un match dans une ville proche de Casablanca, comme Berrechid, mais nous avons été priés de respecter l’ordre des matchs et d’aller affronter le Hassania. Nous avons accepté cette décision, mais on a été surpris de voir que cette commission ne respectait pas elle-même cet ordre qu’elle défendait».
L’arbitrage en prend pour son grade
Jaouad Ziyat s’en est également pris à l’arbitrage. «C’est insensé que le Raja soit toujours victime des erreurs d’arbitrage. En 10 journées disputées, on a été victime d'erreurs d’arbitrage dans quatre matchs. Si on avait gagné ces matchs, on aurait déjà fait la différence au classement. On demande aux responsables au sein de la commission d’arbitrage de nommer des arbitres qui soient au niveau pour officier les matchs sensibles comme celui contre la Renaissance de Berkane. D’ailleurs, le club de Berkane n’est pas non plus satisfait de l’arbitrage.
Si les deux équipes ne sont pas contentes, c’est qu’il y a un problème», résume-t-il.
