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Le KACM surprend l’AS FAR à Rabat, Alos s’en prend aux supporters et aux joueurs

Le Kawkab de Marrakech a signé une grosse surprise, lundi soir au Complexe Prince Moulay Abdellah, en allant battre l’AS FAR (2-0) sur ses bases après 7 journées sans la moindre victoire. Le coach Carlos Alós Ferrer a expliqué les raisons du camouflet en point de presse d’après-match et a déclaré qu’il doutait de la reconduction de son contrat avec l’équipe militaire.

Le KACM surprend l’AS FAR à Rabat, Alos s’en prend aux supporters et aux joueurs

L’AS FAR affrontait, lundi en soirée, le Kawkab de Marrakech à Rabat. Un duel opposant un club aspirant à se rapprocher du podium à une formation qui se morfond au fin fond du classement. Finalement, le dernier mot est revenu au groupe qui avait envie de gagner et a mis les moyens pour y parvenir. Les Marrakchis étaient visiblement gonflés à bloc, super motivés, très techniques et tactiquement très disciplinés. Il ne leur a fallu que 5 minutes pour débloquer le compteur, avec la complicité du gardien Yassine Bourkadi et du médian Sefsafi. Les visiteurs ont ensuite profité du relâchement de l’adversaire pour doubler la mise à la 50e minute, but de Yassine Dahbi.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les coéquipiers de Berrahma ont été pris à partie par les 15.000 fans à leur sortie de la pelouse : vociférations, moquerie, fumigènes catapultés sur la piste... Mieux encore, le public Rbati s’est rangé du côté du KACM avec des «olé» et des sifflements quand l’AS FAR prenait le ballon. Un triste spectacle qui allait se poursuivre jusqu’au coup de sifflet final. «Je n’ai jamais vu ça et je ne comprends pas pourquoi», s’est insurgé Carlos Alós Carlos en conférence de presse d’après-match. Une réaction naturelle après la défaite, mais les journalistes n’étaient pas au bout de leur surprise. «Vous me demandez si je vais reconduire mon contrat en fin de saison. Mais non, au vu de ce que j’ai vécu aujourd’hui, je ne le pense pas. Je n’ai jamais vu ça. Le public a le droit d’être mécontent, mais croyez-moi le premier mécontent, c’est moi».
Carlos Ferrer n’a pas manqué l’occasion de passer une couche aux joueurs : «Moi je suis responsable de la tactique et de la préparation. Je ne peux pas me substituer aux autres pour marquer des buts et nous en avons raté pas mal, en partie par malchance». En concédant sa huitième défaite de la saison, l’ASFAR a régressé au neuvième rang avec 29 points et un match en retard. Pour sa part, le KACM a brisé le signe indien et s’est hissé provisoirement à l’avant-dernier poste avec 22 unités, un point devant le Chabab Al Hoceïma qui compte également un match en moins contre le Raja de Casablanca. 

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