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Khalid Belagha à couteaux tirés avec son ancien président Abderrazak Manfalouti

La brève collaboration entre l’entraîneur Khalid Balagha et Abderrazak Manfalouti, président du TAS, vire à la bataille juridique. D’un côté, l’entraîneur assure qu’il avait paraphé un contrat avec le TAS. De l’autre, le président du club de Hay Mohammadi assure qu’il n’y a pas de contrat, mais juste un engagement entre les deux parties. Voilà une nouvelle affaire dont se serait bien passé le football national.

Khalid Belagha à couteaux tirés avec son ancien président Abderrazak Manfalouti
Khalid Belagha. Abderrazak Manfalouti.

Le président du TAS, Abderrazak Manfalouti, et l’entraîneur Khalid Balagha sont engagés dans un bras de fer depuis quelques jours autour de la légalité du contrat qui lie les deux personnes. D’un côté, l’ancien joueur du Wydad, qui a également exercé dans les pays de Golfe, assure au «Matin» qu’il a signé un contrat avec le TAS en présence de son président Abderrazak Manfalouti, à l’arrondissement Chouhada, près des sapeurs-pompiers. Il assure avoir signé tout seul ce contrat et le président du TAS lui a promis de faire de même et de déposer le contrat à la FRMF. Balagha indique qu’il a des témoins en mesure de témoigner en sa faveur en attestant qu’effectivement il a paraphé le contrat avec le TAS.
De l’autre, Abderrazak Manfalouti a souligné au «Matin» qu’il n’a jamais signé de contrat avec Balagha et que, de toute façon, s’il y avait eu un contrat, l'entraîneur aurait gardé une copie et une autre aurait été déposée à la Fédération Royale marocaine de football. Manfalouti reconnaît tout de même avoir signé un engagement avec l’entraîneur pour un essai. Et comme, il avait fait match nul à domicile et a perdu à l’extérieur, le club a jugé opportun de s’en séparer.
Au-delà de cette affaire, c’est la confidentialité des contrats liant les clubs aux joueurs et aux entraîneurs qui est remise en question. S’il y avait un peu plus de transparence dans ce dossier, avec la publication des contrats, ce genre d’affaires n’aurait pas lieu. Balagha aurait su à temps si son contrat a été signé et déposé à la FRMF ou pas. Et à partir de là, il aurait pu décider de faire valoir ses droits ou arrêter toute collaboration avec le club. 

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