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L’ADA veut évaluer le programme d’appui au Pilier II

L’Agence pour le développement agricole est sur un projet d’évaluation du programme d’appui au Pilier II du Plan Maroc vert. Ce programme avait bénéficié d’un prêt de 50 millions d’euros et un don de 300.000 euros auprès de l’Agence française de développement.

L’ADA veut évaluer le programme d’appui  au Pilier II

L’heure est à l’évaluation pour le programme d’appui au Pilier II du Plan Maroc vert (PMV). L’Agence pour le développement agricole planche, en effet, sur une étude d’évaluation de ce programme, financé par l’Agence française de développement (AFD), est ciblant l’insertion des agriculteurs et éleveurs vulnérables dans les filières d’avenir. Le projet portera sur la performance et l’impact de ce programme à travers, entre autres, un état des lieux de son avancement physique et financier et la mesure de ses résultats. Il s’agit également d’analyser le niveau de mise en œuvre des recommandations de l’évaluation à mi-parcours du projet pour s’assurer si elles ont affecté la performance du programme avec la formulation de recommandations pour le renforcement et la capitalisation des résultats du programme ainsi que les leçons à mettre à profit lors de la conception et l’implémentation de programmes similaires dans le futur.

Rappelons que le programme d’appui au Pilier II avait bénéficié auprès de l’AFD d’un prêt de 50 millions d’euros et un don de 300.000 euros pour la mise en œuvre du Programme d’appui au Plan Maroc vert (PAPMV). Il portait sur trois régions selon l’ancien découpage à savoir Tanger-Tétouan, Fès-Boulemane et Taza-Al Hoceïma-Taounate. Son objectif étant de faire profiter la population des agriculteurs ciblée des opportunités des marchés nationaux et internationaux, et obtenir une plus grande part de valeur ajoutée au sein des chaînes de valeur. Parmi les résultats attendus et que l’évaluation devrait apprécier, figurent la réduction de la pauvreté rurale et de la vulnérabilité des agriculteurs aux aléas économiques et environnementaux et le développement des filières agricoles pour l’approvisionnement des marchés nationaux et à l’export avec des produits à haute valeur ajoutée. Sans oublier la conservation des ressources naturelles et anticipation des changements climatiques. Rappelons que le Plan Maroc vert prévoit, à travers son Pilier II, un accompagnement solidaire de la petite agriculture avec comme principaux objectifs la modernisation solidaire de la petite agriculture afin de lutter contre la pauvreté. Entre 600.000 et 800.000 exploitants sont concernés par cette stratégie. Quelque 3 millions de ruraux devraient voir leurs conditions de vie 

améliorées à l’horizon 2020. 

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