«La réussite du Maroc dans la voie de l’accès universel et de la suppression progressive des subventions aux combustibles fossiles est un modèle pour de nombreux pays, ce qui en fait un partenaire idéal pour accueillir des programmes régionaux de formation et de renforcement des capacités qui aident à améliorer la formulation des politiques énergétiques en Afrique», a déclaré Fatif Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) lors de la présentation de la stratégie énergétique du Maroc. Cet examen de la politique énergétique marocaine, réalisé à la demande du ministère de l’Énergie et des mines, a conclu que la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, conformément aux engagements du pays vis-à-vis de l’Accord de Paris, «nécessitera l’intensification des investissements privés et publics». Pour mémoire, le Maroc s’est engagé à réduire de 42% de telles émissions d’ici 2030, ce qui nécessitera des investissements, avec l’apport de la coopération internationale, de l’ordre de 50 milliards de dollars.
L’AIE recommande au Maroc d’intensifier les investissements
La réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 «nécessitera l’intensification des investissements privés et publics», a conclu l’Agence internationale de l’énergie qui a procédé à l’examen de la politique énergétique du Royaume. Le Maroc s’est engagé à réduire de 42% ses émissions d’ici 2030, pour des investissements, avec l’apport de la coopération internationale, de l’ordre de 50 milliards de dollars.
Dans son examen, l’Agence internationale de l’énergie estime que le plus grand parc solaire à concentration au monde de Ouarzazate illustre l’ambition et les capacités technologiques du Maroc. Ph. DR
Samir Benmalek
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08 Mai 2019
À 17:20
