L’AMMC accélère les contrôles et renforce son dispositif de sanctions

Le Plan stratégique 2017-2020 de l’AMMC avance bien. Cette feuille de route, la première du genre pour le gendarme du marché, a pour finalité d’être en ligne avec les attentes des opérateurs, acteurs ou épargnants. À ce jour, l’AMMC affirme avoir veillé au renforcement de la confiance dans le marché des capitaux, principalement en apportant de la transparence au marché et en renforçant son dispositif de sanctions. L’Autorité a également renforcé ses contrôles et développé une approche basée sur les risques. C’est ce qu’a indiqué la semaine dernière à Rabat Nezha Hayat, présidente de l’AMMC lors d’une rencontre dédiée à un bilan d’étape du plan stratégique. «Notre institution a renforcé son dispositif de sanctions à travers l’opérationnalisation du Collège des sanctions mis en place en mai 2017 ainsi que l’adoption d’une organisation ad hoc permettant un suivi rapproché des dossiers», soutient-elle. «L’intensification des contrôles s’est faite grâce à une nouvelle organisation et une nouvelle démarche de conduite des missions, une présence plus active sur le terrain et l’utilisation de nouveaux outils tels que le système de codification des ordres de Bourse», explique Hicham Cherradi, directeur des marchés à l’AMMC.

Depuis 2017, le gendarme a développé une régulation au service de la dynamique de marché. Il a ainsi porté une attention particulière à l’innovation et contribué avec le ministère de l’Économie et des finances au développement et à la mise en œuvre de plusieurs mécanismes innovants. 

Le régulateur souligne aussi avoir réussi à jouer un rôle majeur aux niveaux international et régional dans le développement de la place financière. Ses actions s’articulent autour de trois principaux volets : coopération avec des instances internationales, régionales et avec les acteurs nationaux. 

Depuis l’adoption de son plan stratégique en 2017, l’AMMC s’est attelée à renforcer les moyens et capacités de l’ensemble des opérateurs et des épargnants ainsi qu’à les sensibiliser aux meilleures pratiques en la matière. Selon Hicham Cherradi, le déploiement de cet axe s’est opéré à travers trois leviers : assise financière et moyens organisationnels ; dispositif d’habilitation et éducation financière.