Connexion
Clélia Chevrier Kolačko a fait le tour de la majorité des manifestations qui auront lieu tout au long de cette année, dont les habituelles prestations ainsi que les nouveautés de cette année, notamment le thème des nouveaux horizons, dont l’idée, selon la directrice générale, est de plonger le public dans d’autres mondes : ceux de la réalité virtuelle et de l’imaginaire. «Nous aurons, également, des focus dans tous les domaines, à savoir la danse, la musique, le théâtre, les arts visuels, le livre, le cinéma, la jeunesse et les débats d’idées. Des temps forts qui seront présents sur tout le territoire, dans 12 villes du Royaume, avec quelques focus particuliers. Par exemple, au niveau de la danse, nous allons accueillir deux grandes signatures de la chorégraphie française, comme Philippe Decouflé et Hervé Koubi. Pour la musique, nous avons voulu que cette année soit plus éclectique pour attirer tous les publics, petits et grands, en faisant appel à tous les genres musicaux : musique classique, baroque, le jazz et la chanson française. Sans oublier les nuits électroniques qui vont, aussi, revenir à Rabat et Casablanca et s’étendront à d’autres villes comme Tanger, Marrakech et Agadir, avec une résidence entre artistes. En nocturnes toujours, nous prévoyons les habituelles “Nuits du Ramadan” dans nos douze antennes avec trois groupes de musiques du monde qui présenteront 7 concerts», souligne la directrice générale de l’Institut français du Maroc qui a continué sa présentation avec l’annonce des Arts visuels qui présenteront la bande dessinée arabe, avec une exposition qui est en tournée dans le monde, en compagnie des auteurs arabes qui feront des rencontres avec le public marocain». Une exposition de réalité augmentée France eMotion, que les Marocains auront le privilège de découvrir, emmènera le spectateur dans une promenade inédite à la rencontre du patrimoine culturel français. Au cours de cette soirée de lancement, les invités et la presse ont eu le plaisir de la découvrir en avant-première une exposition de photographies de 15 artistes internationaux qui ont sillonné la France et pris des photos du patrimoine français. Ces photos ont été travaillées avec une artiste en qualité virtuelle. Une autre exposition tout aussi importante est celle des œuvres du Musée d’Orsay «Les couleurs de l’impressionnisme» qui sera présentée au Musée Mohammed VI, avec une cinquantaine d’œuvres majeures de Monet, Manet, Pissaro, Renoir pour la première fois en Afrique, et ce, en collaboration avec la Fondation nationale des musées.
Le focus jeunesse n’a pas été en laisse. Il a été concocté pour livrer un beau programme avec ses rendez-vous classiques de littérature jeunesse, de conte africain, de spectacles magiques et de marionnettes. Le ciné-concert donnera à voir l’espace avec T60, la vie après l’école avec des poèmes de Prévert mis en images au cinéma. Le cinéma et l’animation sont aussi au programme, avec la participation au FICAM, sans oublier les débats d’idées dans la «Nuit de la philosophie». Le focus sur le numérique et l’innovation est porteur de nouveauté, avec des Microfolies qui seront développées à Meknès, Marrakech et Rabat, à travers un concept qui apporte un Musée virtuel, atelier numérique où les jeunes et moins jeunes peuvent apprécier l’art d’une autre manière.
Cette année sera marquée par la création d’un bibliobus numérique qui va sillonner le Maroc pour présenter le livre et le cinéma, à travers la réalité virtuelle qui permet de s’immerger dans des films et documentaires, qui furent développés dans des résidences avec l’Institut des beaux-arts de Tétouan.
Clélia termine son exposé en indiquant que cette diffusion n’est qu’une facette de ce qu’entreprend l’Institut en matière de formation et d’échange, en accompagnant l’émergence des talents par des résidences au Maroc et en France pour un dialogue culturel entre des artistes des deux pays.
Dans son mot de bienvenue, Son Excellence l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, n'a pas manqué de préciser que la culture est le pôle moteur de l’imaginaire, de l’audace, du progrès, de la modernité et de la création pour souligner, aussi, la volonté de la France de rester ouverte au monde et de se projeter dans l’avenir. «Ainsi, la place des artistes et des intellectuels reste essentielle, parce qu’ils nous aident à décrypter notre planète en mutation, à répondre aux enjeux contemporains par le dialogue, la circulation et l’échange des idées. Tout au long de l’année, nous aurons à cœur de croiser les disciplines et de faire tomber les barrières entre les arts afin d’ouvrir de nouvelles perspectives et d’investir pour le monde de demain», renchérit Son Excellence l’ambassadeur de France au Maroc.
