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Avant de dévoiler les nombreuses activités qui attendent d’être mises en place, chacune en son temps, Mehdi Qotbi, en prenant la parole, ne manque pas d’évoquer son dernier voyage aux États-Unis où il a été surpris par les éloges prodigués par des Américains à l'endroit du Musée Mohammed VI.
«C’est un grand bonheur d’apprendre que le Musée Mohammed VI a acquis cette grande notoriété auprès des professionnels américains. Et là, je n’hésite pas à rendre hommage à Abdelaziz El Idrissi et à l’équipe de la Fondation nationale des musées qui effectuent un travail fantastique pour le développement des arts plastiques au Maroc. Sachant que les Musées jouent un rôle de transmetteur de culture et de paix. D’où notre devoir de toucher toutes les catégories de notre société en leur présentant tout un éventail d’activités qui va, cette année, de la mise en valeur de notre propre patrimoine national avec l’exposition-hommage du célèbre peintre, le défunt Hassan El Glaoui, jusqu’aux grandes figures de l’histoire de l’art avec des chefs-d’œuvre impressionnistes des collections du Musée d’Orsay de Paris. C’est la première fois dans le monde arabe et en Afrique qu'on voit des noms aussi célèbres traverser la Méditerranée pour venir au Maroc. Sans oublier pour autant une grande ouverture sur l’Afrique, à travers plus de 50 artistes créateurs venant d’une Fondation de collectionneurs à Paris, puis la biennale consacrée aux femmes. Ce qui est une première à Rabat», souligne le président de la Fondation nationale des musées. Et d’ajouter que la Fondation continue d’arrache-pied sa tâche de rénovation des Musées du Maroc, afin de les valoriser et d’en faire des espaces adéquats de visite et d’exposition. «C’est un travail qui n’est pas des plus simples, comme l’indique le directeur du
Musée Mohammed VI, Abdelaziz Al Idrissi, car il nécessite un inventaire, une documentation et une numérisation». «Et pour attirer de plus en plus de public, nous sommes contraints, à chaque fois, de présenter de la nouveauté», précise
El Idrissi qui a passé en revue le parcours de la Fondation nationale des musées, créée en 2011 dans le but de valoriser le patrimoine muséographique national. «Notre plan d’action de 2019 est très riche et diversifié, faisant du Musée
Mohammed VI un espace qui accueille des potentialités créatives du Maroc et d’ailleurs, renforçant le statut de Rabat Ville lumière, capitale marocaine de la culture. D’où le choix d’un programme diversifié couvrant tous les aspects du patrimoine plastique et archéologique», ajoute-t-il.
Ainsi, durant l'année 2019, cet engagement se poursuivra à travers un agenda riche et intense qui animera les musées du Royaume, et ce en rendant hommage aux grands maîtres marocains. De ce fait, le Musée Mohammed VI accueillera «Hassan El Glaoui : le Sel de ma Terre» en présentant une centaine d’œuvres, parcourant sept décennies du travail de l’artiste. Toutefois, dans sa volonté de donner accès à de grandes figures de l’histoire de l’art, ce prestigieux espace exposera «Les couleurs de l’impressionnisme : chefs-d’œuvre des collections du Musée d’Orsay, Paris». Par ailleurs, en accompagnant la dynamique du Royaume du Maroc, en tant que moteur de progrès pour l’Afrique et catalyseur de toutes ses créativités contemporaines, la Fondation nationale des musées sollicite «Lumières d’Afrique : Fonds African Artists for Development», avec 54 artistes venus de la totalité des pays du continent africain (peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes). Dans le cadre de cette rencontre, le groupe de journalistes présents ont pu découvrir au Musée de l’histoire et des civilisations de Rabat, qui est à quelques pas du Musée Mohammed VI, une exposition dédiée au «Maroc antique préromain» où, pour la première fois, est mise en lumière la civilisation de la Maurétanie ayant précédé l’antiquité préromaine.
