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Quand l’art se met au service du social

La Galerie «Le Chevalet» accueille, du 23 octobre aux 4 novembre, l’exposition de l’artiste Yasmine Bennani «Pulsions Ô Féminin». Cette prestation entre dans le cadre du projet «Rotary&Art» que lance Le Rotary Club Casablanca-Anfa pour subvenir aux besoins de la crèche «Attacharouk» de la ville blanche.

Quand l’art se met au service du social

Une partie des ventes ira à cette institution de jeunes enfants pour financer ses activités, concrétisant de ce fait la vision du Rotary Club Casa-Anfa. Ce dernier ne cesse d’innover dans le domaine du social pour aider tous ceux qui en ont besoin. Cette fois-ci, il a opté pour les arts plastiques comme approche et source de revenus pouvant donner le sourire à cette jeune génération et, en même temps, honorer ses engagements concernant le soutien de l’éducation. De ce fait, l’artiste Yasmine Bennani, qui n’a pas hésité à mettre la main à la pâte, participe à cet événement de bienfaisance avec une vingtaine de ses œuvres pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des plus démunis.
Ayant évolué dans le monde de la création, cette architecte d’intérieur n’a pu se détacher de sa passion pour la peinture, en explorant l’univers des formes et des couleurs qui lui donnent la liberté de s’exprimer et de créer. «L’art de Yasmine ne cesse d’évoluer, de grandir et de s’affirmer, elle tente une première exposition dans un café littéraire le “Chill Out”, puis quelques expositions collectives à la Cathédrale Notre-Dame de Casablanca, à l’École des Beaux-Arts de Casablanca, à la Fondation des œuvres laïques de Casablanca, puis à la Galerie Noir sur Blanc à Marrakech», souligne la Commissaire d’exposition Karima Nafi. L’artiste ne se doute, à aucun moment, de la force de son travail, donnant lieu à une expérience artistique originale et puissante, écartant les limites concrètes de la peinture et bravant l’expression artistique académique.
«Yasmine vise à consigner des révélations dont les lignes sont fluctuantes au gré des pulsions. D’où son exposition sous forme de fragments du temps, d’une vérité restant mystérieuse qui emprunte au temps et non à l’espace sa légitimité et son intensité. Le souffle des sensations a une naissance précise, le récit est pour autant subtil, une entaille, une tornade, un fragment. Une illusion où la révélation se manifeste, où le plaisir s’immortalise en une équation artistique percutante, à travers laquelle le regard porté s’attache à reconstruire l’imaginaire et la confusion agit alors comme une force émancipatrice et une rencontre singulière avec les pulsions de l’artiste», analyse Karima Nafi. 

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