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L’Association internationale de développement a investi 619 millions de dollars en 2019

De la gestion des zones côtières et des bassins versants aux pratiques forestières durables, la branche de la Banque mondiale, l’Association internationale de développement, a financé des investissements de 619 millions de dollars. En raison du réchauffement climatique, le GIEC a conclu dans son rapport publié fin 2018, que près d’un million d’espèces, animales et végétales, pourraient disparaître dans les prochaines décennies.

L’Association internationale de développement a investi  619 millions de dollars en 2019
La sauvegarde de la biodiversité assure l’approvisionnement régulier en nourriture et en eau, fournit des emplois et des moyens de subsistance et régule le climat.

«Lorsqu’on évoque la biodiversité, c’est souvent sous l’angle de la conservation et de la survie des espèces animales et végétales. Mais les enjeux d’une biosphère saine vont bien au-delà : elle assure notre approvisionnement régulier en nourriture et en eau, elle fournit des emplois et des moyens de subsistance et elle contribue à la régulation du climat», assure Karin Kemper, directrice de l’Environnement et des ressources naturelles à la Banque mondiale. La protection du patrimoine génétique de la flore et de la faune revient à sauvegarder le garde-manger de l’humanité. Dans un monde consumériste où pourtant les ventres vides se comptent par millions, la branche de la Banque mondiale, l’Association internationale de développement, a financé des investissements à hauteur de 619 millions de dollars.

Ces projets, écrit Karin Kemper dans un blog publié par la Banque mondiale, vont de la gestion des zones côtières et des aires protégées en Afrique de l’Ouest à l’investissement dans la gestion des bassins versants et des pratiques forestières durables en Éthiopie, en passant par la lutte contre la criminalité endémique qui anéantit des espèces sauvages essentielles. 
Les  619 millions de dollars déjà évoqués font partie d’un portefeuille de 3,3 milliards destiné à des interventions dans la foresterie, l’agriculture et les moyens de subsistance durables. En dépit de cet élan et bien d’autres, des périls guettent la biodiversité à travers la planète. «Avec un réchauffement moyen compris entre 1,5 et 2 °C, comme fixé par l’Accord de Paris, 4 à 8% des vertébrés perdraient leur habitat naturel, ce taux est compris entre 8 et 16% pour les plantes. Les prises annuelles de la pêche baisseraient jusqu’à 3 millions de tonnes», avait prévenu le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans son rapport publié en octobre 2018. Autres conséquences immédiates du réchauffement climatique, la fonte des glaciers responsables la remontée du niveau de la mer. Avec un réchauffement limité à 1,5 °C, le niveau de la mer montera entre 26 et 77 centimètres d’ici 2100 menaçant ainsi les petits États insulaires dans leur propre existence. Mais il n’y a rien de fataliste dans les constats du GIEC. «Du point de vue des lois de la physique et de la chimie, la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C est possible, mais il faudrait, pour la réaliser, des changements dans les modes de production et de consommation sans précédent». 

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