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Leadership féminin, identifier les freins pour mieux avancer

Y-a-t-il un leadership féminin ? Si pour certains cette question n’a plus lieu d’être, pour l’Association nationale des gestionnaires et formateurs des ressources humaines (Agef) c’est une manière d’interpeller sur ce sujet, de noter les avancées tout en pointant du doigt les points de blocage.

Leadership féminin, identifier les freins pour mieux avancer
Y-t-il un leadership féminin? C’est le thème du premier Ftou’RH de l’Agef. tttt Ph. Sradni

Provocante, dépassée, nécessaire, cruciale… la question que l’Agef a proposée pour le débat, lors de son Ftou’RH Ramadan, reste posée tant à l’échelle nationale qu’au niveau des entreprises. À travers ce débat, l’association veut démontrer que malgré les avancées enregistrées par le Maroc en matière d’accès des femmes aux postes de responsabilités, il existe encore beaucoup de points de blocages qu’il faut identifier et surtout dépasser. «L’Agef est fière de participer au débat national sur le leadership féminin. En tant que professionnels des RH, notre association veut apporter sa pierre à l’édifice pour permettre d’avancer plus rapidement. Nous devons œuvrer pour en finir avec les stéréotypes et les idées freinantes et faire confiance au leadership féminin à tous les niveaux», souligne Zakaria Rbii, président de l’Agef. Même son de cloche chez Anouar Alaoui, vice-président de l’association, qui rappelle que les chiffres en termes d’accès des femmes aux postes de responsabilités restent très alarmants et doivent interpeller l’ensemble des acteurs pour changer la donne. «À l’Agef, nous tenterons de sortir avec des recommandations et porter la voie de notre association par rapport à ce sujet», note-t-il. Pour sa part, Sonia Charif, membre du bureau de l’Agef, préfère parler de «leadership de compétences» sans distinction entre femmes et hommes. «L’objectif de notre association est néanmoins de tirer la sonnette d’alarme, notamment auprès des entreprises, pour mettre fin à cette distinction et de privilégier la compétence», a-t-elle souligné.  L’enjeu est donc important pour lever les freins au développement du leadership et à l’émancipation des femmes.
C’est ce qui est ressorti du débat avec quatre femmes leaders que l’Agef a invitées pour partager leurs propres expériences que ce soit dans le domaine politique, économique, social ou encore dans les médias. Il s’agit de Mbarka Bouaïda, secrétaire d’État en charge de la Pêche maritime et leader politique, qui reste convaincue que l’avenir du Maroc se fera avec les femmes, et c’est à elles seules de prendre la bonne voie et de se mobiliser ensemble pour briser le plafond de verre. Dans le domaine associatif, c’est Meriem Othmani, présidente de l’association Insaf, qui a partagé son expérience avec l’assistance. Dans la presse, Nadia Salah, directrice des rédactions «Éco-Média», a expliqué que la femme doit briser les barrières elle-même, en rappelant le rôle de l’éducation pour poser les bases de l’égalité homme/femme dans la société. Meryem Chami, directrice générale Altran Maroc, a pour sa part partagé son expérience et a estimé que la femme marocaine est sur la bonne voie pour la prendre le lead dans différents domaines et prouver sa compétence.

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