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L’éducation artistique, un pilier du développement d’une société

Le ministère de la Culture et de la communication a organisé, mardi, une conférence autour de l’éducation artistique, sous l’intitulé «L’éducation artistique est la base de l’édification d’une école attrayante et une société créative». Étaient présents à cette rencontre le ministre Mohamed Laaraj, le représentant du ministère de l’Éducation nationale, la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Aziz Nahya, le représentant du délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Driss Aguelmam, ainsi que des artistes et des chercheurs.

L’éducation artistique, un pilier  du développement d’une société
Conscient de l’importance des arts dans l’épanouissement de l'individu et de la société, Mohamed Laaraj préconise une planification stratégique pour favoriser l'acquisition d'une éducation artistique correcte et constructive. Ph. Kartouch

Coïncidant avec la reprise de la publication du magazine «Les Arts», cette conférence se voulait un espace de dialogue pour discuter des principes de l’établissement d’une perspective intégrée d’une éducation artistique et créative complète. Et ce dans le but d’avoir une éducation artistique fondée sur l’exploitation des affluents sociaux et esthétiques du Maroc dans leurs interactions avec le monde extérieur. Une éducation capable d’intégrer le citoyen, ayant reçu une éducation artistique, dans son environnement pour qu’il puisse s’engager, d’une manière effective, dans la vie culturelle et artistique de son pays.
À ce propos, le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj, a insisté sur le fait que les arts représentent le pilier éducatif de tout pays. «L’investissement dans l’éducation artistique est d’une importance cruciale qui nécessite la réunion des efforts pour accompagner les mutations et évolutions de notre pays. Pour cela, il est pertinent de s’adapter au système de développement par le biais de la réhabilitation des industries culturelles, à travers de nouvelles connaissances et compétences», souligne Mohamed Laaraj, qui ne manque pas de préciser que son ministère travaille sur la structuration de l'enseignement artistique au niveau des décrets. Il a aussi ajouté que le ministère ne ménageait aucun effort pour fournir des formations artistiques académiques dans, entre autres, les domaines du théâtre, de la musique et des arts plastiques. Il constate cependant que ces formations demeurent insuffisantes et loin de positionner notre pays parmi les nations leaders 

dans ce domaine. Conscient de l’importance des arts dans l’épanouissement de l'individu et de la société, le ministre préconise une planification stratégique pour favoriser l'acquisition d'une éducation artistique correcte et constructive. «Le plus complexe aux niveaux national et international concerne la gestion des relations entre politique culturelle et politique éducative. Le but est de renforcer le capital culturel national, ainsi que la démocratisation de l'acte artistique et culturel dans notre pays, pour la production de valeurs et le maintien de l'identité culturelle et du patrimoine artistique et littéraire». De son côté, Aziz Nahya, directeur de la vie scolaire, a loué les efforts du ministère de la Culture et de la communication pour sa collaboration dans l’instauration d’une éducation artistique au sein des établissements scolaires, pour produire des générations cultivées et, pourquoi pas, dénicher des talents dans les différentes disciplines artistiques. «Nous sommes conscients du rôle que jouent les arts pour donner un citoyen équilibré et épanoui, ayant acquis des valeurs de respect et d’ouverture. Les Académies de l’enseignement travaillent aussi dans ce sens, en se spécialisant chacune dans un domaine de l’art pour organiser des activités tout au long de l’année scolaire».
Le directeur de la sécurité des prisons, Driss Aguelmam, a évoqué les efforts accomplis pour la réinsertion des détenus, à travers plusieurs programmes dans les diverses disciplines artistiques. «Plusieurs projets sont réalisés avec le soutien du ministère de la Culture et de la communication pour motiver les détenus à la création, notamment des compétitions dans tous les arts, l’installation d’un site électronique pour faire découvrir les créations des détenus talentueux, une Radio Réinsertion pour communiquer avec le monde extérieur, le festival Oukacha du film avec des projections, des ateliers, des conférences et des débats». Le programme de la conférence s’est poursuivi avec deux sessions de travaux où sont intervenus des artistes, des chercheurs et des spécialistes dans l’éducation artistique, avec l’objectif de ressortir avec des recommandations qui peuvent aboutir à des décisions stratégiques.                        

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