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L’ENCG ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire

L’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) ouvrira un nouvel établissement à Meknès, considéré comme étant l'un des grands projets de l'Université Moulay Ismaïl, aux côtés d’une Faculté de médecine dentaire.

L’ENCG ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire
Hassan Sahbi, président de l'Université Moulay Ismaïl.

L’ENCG de Meknès ouvrira ses portes à la rentrée universitaire 2019-2020, a annoncé le président de l'Université Moulay Ismaïl (UMI), Hassan Sahbi. Ce nouvel établissement figure parmi les grands projets programmés par l’Université, qui a des prolongements dans les régions de Fès-Meknès (six établissements) et de Darâa-Tafilalet (deux établissements), a-t-il indiqué dans un entretien à la MAP, notant que les nouvelles structures sont de nature à renforcer les filières enseignées et à répondre aux besoins actuels de son environnement.

«De nombreux projets verront le jour dans les prochaines années, notamment une Faculté de médecine dentaire, en coordination avec le ministère de la Santé, une Faculté des sports à El Hajeb et un Institut des sciences appliquées, en partenariat avec des Universités allemandes, dont les travaux seront lancés au cours de la prochaine année universitaire», a relevé Hassan Sahbi, qui vient d’être nommé à la tête de l’UMI pour un second mandat de quatre ans. Parmi les projets phares de l'Université dans la région de Darâa-Tafilalet figurent la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales et celle des langues et des arts, en vue d’alléger la pression sur la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia, dans laquelle plus de 18.000 étudiants poursuivent actuellement leurs études, un chiffre qui dépassera les 23.000 l’année prochaine.
Selon le président de l'UMI, la ville d’Erfoud verra aussi le lancement d’un nombre de projets, dont l’École supérieure de technologie, qui sera spécialisée dans le tourisme et qui représente «une priorité locale». Sur le plan interne, l'UMI sera renforcée par une bibliothèque universitaire qui sera mise au service de la cité ismaïlienne, ainsi que par un Centre universitaire pour les langues où sera enseigné le français, l’anglais, l'allemand, l'espagnol ou encore le coréen, afin de répondre aux besoins de la recherche scientifique et de qualifier les étudiants universitaires à mieux s’insérer dans le marché du travail.
La même source a aussi indiqué que l’Université de Meknès aspire à intégrer les compétences marocaines établies à l’étranger, rappelant à cet effet qu’un accord de partenariat a été signé avec l’Association des Marocains résidant au Québec (Canada) pour créer des doubles filières en aviation entre l’UMI et ses homologues à Laval et à Montréal, outre le projet de création d’une formation entre l’UMI et l’Université Le Mans (France) et celle des sciences appliquées d’Agen. «Ce partenariat s’ajoute aux divers accords conclus avec des Universités africaines et européennes dans le cadre de projets de coopération», a-t-il souligné.
Dans le cadre des efforts visant l’adaptation de la formation aux besoins du marché de l'emploi, le président de l’UMI a fait part de l’idée de création d’un Centre d'innovation pédagogique et d'évaluation des formations dédié aux enseignants chargés d’accompagner les mutations successives du monde du travail et des métiers, ajoutant que l'Université mise également sur un grand projet, en cours de préparation, à savoir le Centre régional universitaire des métiers. Ce projet, en phase d’étude avec le Conseil régional de Fès-Meknès et les différentes Universités situées dans la région, vise à accompagner la création de formations répondant aux besoins du marché du travail.

Dans ce contexte, il a appelé les Universités marocaines à œuvrer, aux côtés du ministère de tutelle, à la création de nouvelles filières pour résoudre certains problèmes dont souffrent les établissements à accès ouvert qui accueillent plus de 85% des étudiants, précisant que l’UMI travaille sur le développement d’une nouvelle structure relative aux formations de licence (Bachelor) axée principalement sur les compétences dont doit disposer chaque étudiant. 
Mettant l'accent sur les efforts académiques déployés par l'Université Moulay Ismaïl, il a fait remarquer que les chiffres révèlent que le nombre de filières est passé de 98 en 2014 à plus de 170 actuellement, eu égard au nombre croissant d'étudiants et à l'ouverture de l'Université sur son environnement socio-économique. 
Mohamed Sghir - MAP

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