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L’étude de faisabilité d’une ferme pilote en offshore attribuée

C’est parti pour l’étude de faisabilité d’installation d’une ferme pilote spécialisée dans l’élevage de moules dans le Souss. L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture a mandaté le groupement Ulis-Stecof afin de mener cette étude. Coût de la prestation : 2,38 millions de DH.

L’étude de faisabilité d’une ferme pilote  en offshore attribuée
Les résultats préliminaires de 3 plans d’aménagement aquacoles font dégager un potentiel de production de 380.000 tonnes.

C’est fait. L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) a mandaté le groupement Ulis-Stecof pour mener l’étude de faisabilité d’aménagement d’une ferme mytilicole (élevage de moules) en offshore dans le Souss-Massa. Coût de ce marché : 2,38 millions de dirhams. Cette consultation s’inscrit dans le processus mené par l’ANDA dans l’exploration d’opportunités de développement des fermes aquacoles dans cette région du pays. Si l’Agence opte pour ce projet, c’est que la mytiliculture en offshore a été fortement sollicitée suite à l’appel à manifestation d’intérêt pour le développement de fermes aquacoles dans la région avec un total de 20 projets sur les 23 retenus. 
Rappelons que l’ANDA a identifié plusieurs zones de la région pouvant accueillir des projets aquacoles. La région dispose, en effet, d’importants atouts et potentialités permettant de promouvoir un développement durable de l’activité aquacole. Les espaces identifiés pour l’exercice de l’activité sont répartis sur quatre zones d’une superficie de 4.110 ha, destinées à la conchyliculture, la pisciculture et l’algoculture. Parmi ces espaces, 2.895 ha restent disponibles pour la réalisation de projets de fermes aquacoles. 
La planification du littoral marocain à des fins aquacoles constitue la pierre angulaire de la stratégie de l’ANDA. «Cette approche de planification qui concilie les impératifs économiques, sociaux et environnementaux, fournit toute la visibilité nécessaire aux investisseurs intéressés par des espaces favorables pour développer durablement leur activité aquacole et ayant la perspicacité de miser sur un secteur porteur», assure l’Agence. Les plans aquacoles définissent les priorités selon lesquelles les objectifs de la politique de développement durable des ressources aquacoles sont mis en œuvre dans les zones considérées. Ils fixent, par ailleurs, les mesures permettant de promouvoir le développement et la gestion responsables de l’aquaculture marine et l’utilisation rationnelle, équilibrée et équitable des espaces disponibles pouvant abriter les activités aquacoles, compte tenu des autres activités d’aquaculture déjà exercées dans la même zone, ainsi que des activités de pêche maritime et des autres activités économiques. Rappelons que les résultats préliminaires de 3 plans d’aménagement font dégager un potentiel de production de 380.000 tonnes (t). Dans ce tableau, la pisciculture tient la corde avec 245.000 t, suivie de la conchyliculture (110.000 t) et de l’algoculture (24.000 t). 

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