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Le rideau a été levé, vendredi soir à Marrakech, sur le Grand Salon de coiffure et de beauté, avec la participation des entreprises mondiales leaders dans l’industrie cosmétique et des experts arabes en beauté.
S’exprimant à cette occasion, le président de l’Union arabe des grands coiffeurs, l’expert libanais Majid Askar, a souligné dans une conférence de presse que ce Salon, l’un des grands événements de show de coiffure et d’esthétique au monde arabe, vise à échanger les expériences entre les professionnels de ce métier et présenter les nouveautés dans le domaine de beauté.
La coiffure est un métier artistique et noble, il reflète la culture de toute une société et une civilisation, d’où la nécessité d’accorder plus d’importance à ce domaine, a-t-il relevé, déplorant la situation de ce métier dans le monde arabe qui souffre de plusieurs contraintes.
Il a, dans ce sens, appelé à lutter contre l’informel, assurer une formation de qualité et renforcer l’arsenal juridique pour promouvoir ce secteur et atteindre le niveau escompté pour faire face à la concurrence à l’échelle internationale.
L’Union arabe des grands coiffeurs veut donner un nouveau souffle à ce secteur, en améliorant la qualité des services prodigués et la situation de ses affiliés, et ce dans le cadre des partenariats noués avec des établissements publics et privés, a-t-il indiqué, notant que l’Union a conclu une série de conventions avec des associations œuvrant dans ce domaine.
Le Maroc, qui abrite cette grande manifestation, est un modèle pour les pays arabes en encourageant et accompagnant la libre entreprise, a-t-il ajouté. De son côté, le représentant de l’Union arabe des grands coiffeurs au Maroc, Abdelmajid Benkeroum, a indiqué que cette initiative louable vise à insuffler une nouvelle dynamique dans ce domaine et accompagner les nouveautés dans le monde de coiffure et de beauté.
Il s’agit d’un domaine qui change à grande vitesse et connaît une rude concurrence, pour cela il faut poursuivre des formations, suivre la tendance et innover pour être en phase avec les besoins et les exigences aujourd’hui, a-t-il fait remarquer.
Pour sa part, Fatima Belaïd, responsable du Forum des affaires de la migration et des échanges culturels, a souligné que son association, qui œuvre pour une meilleure intégration des migrants et encourage le dialogue entre les peuples, participe pour la première fois à ce salon qui donnera la chance à des migrants, notamment subsahariens, de bénéficier des ateliers de formation.
Cet événement permet d’ouvrir de nouveaux horizons pour ces migrants qui cherchent à intégrer le marché e l’emploi, a-t-elle dit, mettant l’accent sur l’importance de la formation professionnelle et la formation continue pour l’évolution de ce métier.
Quant à la présidente de l’Association des écoles de coiffure, Najat Lamhadab, et le président de l’Association nationale de coiffure, Mustapha Jaouhari, ils se sont félicités du partenariat conclu avec l’Union arabe des grands coiffeurs afin d’accompagner les professionnels et les élèves des écoles de coiffure et défendre les droits des personnes œuvrant dans ce domaine, renouvelant leur engagement pour structurer ce métier et lui donner sa véritable place et valeur.
Initié par l’Union arabe des grands coiffeurs, ce Salon qui s’est poursuivi jusqu’au 8 septembre a été marqué par plusieurs activités, notamment des formations professionnelles au profit des élèves des écoles de coiffure et d’esthétique et des coiffeurs et esthéticiens professionnels, un show des coiffeurs et esthéticiens professionnels et un défilé du Caftan, outre des débats et des conférences.
