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L’examen du projet de loi-cadre sur l’enseignement de nouveau reporté faute de consensus

Les membres de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication de la Chambre des représentants peinent toujours à trouver un compromis autour des dispositions du projet de loi-cadre relatif à la réforme de l’éducation nationale. Réunis en début de semaine, ils ont reporté, à lundi prochain, l’examen de certaines dispositions de ce texte, notamment celle relative à la langue d’enseignement des matières scientifiques.

L’examen du projet de loi-cadre sur l’enseignement de nouveau reporté faute de consensus
Ministère de l’Éducation nationale. Ph Saouri

Au moment où la polémique autour de la langue d’enseignement et de la gratuité d’accès au système éducatif ne cesse d’enfler, les membres de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication de la première Chambre n’arrivent toujours pas à trouver des compromis autour des amendements proposés par les différents groupes. En effet, l’examen d’une quinzaine d’amendements vient d’être reporté à lundi prochain, apprend-on de sources proches de la Commission.
Ce nouveau report plonge, de nouveau, le sort de ce texte polémique dans l’incertitude. En effet, malgré les multiples réunions de la commission pour rapprocher les points de vue autour de certaines questions stratégiques, notamment la langue de l’enseignement des matières scientifiques, le texte est loin de faire l’unanimité. Selon plusieurs sources, il est difficile, voire impossible, de finaliser ce texte avant la tenue de la prochaine session extraordinaire du Parlement, qui pourrait être convoquée par les partis de la majorité dans les prochains jours. Jusqu’à aujourd’hui, plusieurs articles de ce projet ont été soumis à l’approbation des groupes parlementaires après l’échec des discussions dans le cadre de la Commission permanente. Toutefois, le blocage a persisté, même au niveau des réunions des présidents des groupes. En effet, les parlementaires s’étaient mis d’accord sur l’importance de garder la langue arabe comme langue d’enseignement principal, sans exclure la possibilité d’enseigner certains modules en langues étrangères. Les parlementaires avaient aussi donné leur accord pour la suppression des dispositions relatives aux frais de scolarité. Un accord rapidement tombé à l’eau après le changement de position de certains groupes parlementaires.

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