Une partie de l’histoire du legs patrimonial de la dynastie des Mérinides à Fès a constitué le thème d’une soirée culturelle ramadanesque organisée, mardi dernier, à la grande salle de l’arrondissement Al-Mariniyine, avec la participation de professeurs et de chercheurs universitaires de la Faculté des lettres et des sciences humaines du Saïss. Los de cette rencontre, l’historien, chercheur universitaire et écrivain, Mohammed Lebbar a évoqué une partie des importants monuments légués par la dynastie mérinide à Fès, dont des quartiers anciens tel Fès-Jdid (ville-nouvelle), où un palais et plusieurs mosquées ont été édifiés. «L’époque mérinide a aussi connu l’édification du Mellah, de nombreuses medersas, des mosquées, des remparts, des tours, des fontaines et un aqueduc, ainsi que Jamaâ Al-Kabir (Grande mosquée) à Fès-Jdid, Jamaâ Al-Azhar, la mosquée et la fontaine Abou Al-Hassan, au nom de ce sultan qui a fondé le plus grand nombre de fontaines parmi les 5.000 que compte actuellement l’ancienne médina de Fès», a souligné l’intervenant.
L’héritage des Mérinides au centre d’une soirée ramadanesque
L’important héritage légué par la dynastie mérinide a été au centre d’une rencontre, tenue mardi dernier, au soir, dans la capitale spirituelle. Lors de cette soirée ramadanesque, plusieurs aspects liés au legs des Mérinides ont été passés au peigne fin, que ce soit dans les domaines architectural, culturel, artistique, intellectuel ou scientifique.
La medersa Al-Abou Inania, l’un des multiples joyaux architecturaux légués par la dynastie des Méridnides.
Kaddour Fattoumi
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16 Mai 2019
À 18:30
