«La perte d’habitat, qu’elle soit causée directement ou indirectement par les êtres humains, constitue la plus grande menace pour la vie sur Terre», a averti Joyce Msuya, directrice exécutive par intérim d’ONU-Environnement et sous-secrétaire générale des Nations unies, dans une tribune transmise mercredi à la MAP. La directrice exécutive par intérim d’ONU-Environnement a tenu à rappeler que l’espèce humaine a éliminé 60% de la faune sauvage au cours des 40 dernières années alors que plus d’un million d’espèces sont menacées d’extinction, ajoutant que peu de progrès ont été accomplis en dépit des efforts de conservation pour mettre fin à cette crise, y compris les investissements dans les campagnes de sensibilisation du public pour réduire la demande en espèces sauvages et les nouveaux engagements financiers visant à la protection des espèces menacées. «Nous devons réexaminer nos approches actuelles en matière de conservation afin de centrer notre attention sur le principal facteur responsable de la perte de populations d’espèces sauvages saines, à savoir la perte de leurs habitats», a-t-elle préconisé. La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié lundi dernier un rapport alarmant sur les conséquences de l’activité des êtres humains sur la nature.
L’homme a éliminé 60% de la faune sauvage ces 40 dernières années
Samir Benmalek
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08 Mai 2019
À 17:17