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Promouvoir l’inclusion financière et digitale implique la multiplication des efforts en mettant en place des actions en termes d’éducation financière, car malgré le progrès significatif réalisé dans l’utilisation des services financiers et digitaux, les micro-entreprises et les TPE rencontrent des difficultés pour s’inscrire dans cette dynamique de changement. Conscients de l’ampleur des obstacles, le cabinet Attitudes Conseil, en partenariat avec le Centre
Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire, a organisé le 18 avril à Casablanca la cinquième édition du Forum international de la Très petite entreprise sur le thème «Inclusion financière et digitale, nouveaux catalyseurs d’opportunités pour les TPE». Une rencontre qui s’inscrit résolument dans une démarche de soutien à l’inclusion financière et digitale afin de contribuer à forger un avenir numérique pour les TPME. Comment les secteurs public et privé peuvent-ils unir leurs forces pour accroître la connectivité au profit de ces entreprises ? Comment le Maroc peut-il parvenir à doter également les TPE, les Auto-entrepreneurs et les micro-entreprises de compétences nécessaires pour réussir dans le monde digital ? Toutes ces questions ont été au centre des débats de cette cinquième édition du FITPE, réunissant des experts des nouvelles technologies, des dirigeants du secteur public et privé, et des acteurs du développement numérique qui ont en commun la volonté de construire une économie numérique durable, solide et inclusive au Maroc. «Les petites et moyennes entreprises sont le moteur de la croissance de tous les pays, mais sans innovation et technologie, elles pourraient être laissées pour compte dans un monde de plus en plus mondialisé.
De même qu’un grand nombre de personnes à faible revenu, micro-entrepreneurs, petites entreprises et populations rurales risquent d’être exclues de cette révolution technologique en marche», a souligné Amal Cherif Haouat, directrice générale du cabinet Attitudes Conseil et présidente du Forum international des TPE.
De son côté, le directeur du Centre Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire, Mohammed Idrissi Sghiouar, a insisté sur la pertinence de toutes les initiatives d’accompagnement, de formation, et d’appui à l’entrepreneuriat et à l’auto-emploi.
Cette rencontre a été marquée par la présence du ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Yatim, qui a confirmé que les TPE exercent des fonctions clés dans la poursuite de la croissance économique inclusive améliorant le niveau de vie des citoyens, créant de la richesse et encourageant l’investissement national. Pour continuer dans cette dynamique, le responsable gouvernemental relève la nécessité de mettre en place un système de financement et un dispositif digital performants. Le défi réside dans la prise en main de cette transformation pour assurer la pérennité de l’entreprise et à travers elle la création de l’emploi.
Cette rencontre a été aussi l’occasion de rappeler les leviers de la Stratégie nationale d’inclusion financière : Accélérer le développement des modèles alternatifs, Créer les conditions d’accélération de l’inclusion financière par les banques, Renforcer les outils permettant de mieux appréhender le risque des populations exclues, Créer les conditions d’un plus grand usage des produits financiers et, enfin, Piloter l’inclusion financière dans la durée. Cette cinquième édition du FITPE a été organisée sous l’égide du ministère de l’Industrie, de commerce et de l’investissement numérique, et du ministère du Travail et de l’insertion professionnelle.
