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L’industrie automobile, une véritable locomotive

En un laps de temps record, le Maroc s’est positionné parmi les destinations d’investissement prisées dans l’industrie automobile. Grâce à une Stratégie Royale clairvoyante et un accompagnement personnalisé et complet des investisseurs, de grands noms de l’industrie ont choisi de s’implanter dans le Royaume, ouvrant la voie à de nombreux équipementiers mondiaux.

Premier secteur exportateur, premier hub de construction en Afrique, 85.000 emplois les 4 dernières années et plus de 60 milliards de dirhams de chiffre d’affaires à l’export en 2018. L’industrie automobile est aujourd’hui l’un des principaux moteurs de croissance du Royaume et figure parmi les priorités majeures du Plan d’accélération industrielle, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et dont la finalité est de faire émerger au Maroc de véritables industries fortes, résilientes et créant de la valeur ajoutée pour l’économie du pays. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’industrie automobile marocaine, qui a attiré constructeurs et équipementiers du monde, a relevé avec brio le pari. 

Cette industrie s’est en effet hissée à des niveaux de croissance très soutenus et inégalés ces dix dernières années. Sa performance est particulièrement remarquable à l’export et en termes de création d’emplois, avec des indicateurs en évolution à deux chiffres. Le positionnement du Maroc en tant que plateforme de production et d’exportation d’équipements et de véhicules automobiles est conforté par l’implantation de groupes étrangers de renom tels que Renault, Snop, GMD, Bamesa, Delphi, Yazaki, Sews, Saint-Gobain et plus récemment PSA Peugeot Citroën. Si le Royaume attire aujourd’hui les plus grands noms de l’industrie automobile, ce n’est pas le fruit du hasard. Pour accompagner au mieux la dynamique enclenchée, le Plan d’accélération industrielle 2014-2020 et l’approche des écosystèmes qu’il a introduite ont en effet permis d’asseoir les conditions d’un développement soutenu et pérenne des entreprises du secteur. La nouvelle stratégie renforce ainsi l’offre de valeur développée et ancre davantage la destination Maroc dans l’industrie automobile mondiale. Les logiques d’écosystèmes favorisent une intégration plus marquée du secteur, ainsi qu’une meilleure organisation de ses acteurs qui gagnent en compétitivité, en qualité et en réactivité. À ce jour, 8 écosystèmes ont été mis en place, à savoir le câblage automobile, l’intérieur véhicule et sièges, le métal/emboutissage, les batteries automobiles, les poids lourds et carrosserie industrielle, les moteurs et transmission, l’écosystème Renault et l’écosystème PSA. Pour soutenir la productivité des opérateurs, un accompagnement adapté et des appuis ciblés sont apportés par le ministère de l’Industrie aux entreprises des écosystèmes en matière de financement (à travers le Fonds de promotion des investissements et une offre bancaire adaptée), de foncier industriel et de formation. L’écosystème Moteur et Transmission, à titre d’exemple, illustre le point d’inflexion que connaît l’industrie nationale. Le Royaume a en effet intégré, en un temps record, le cercle fermé des producteurs et des exportateurs de moteurs, preuve à nouveau, du grand pas technologique qu’il a franchi. Le Maroc aura parcouru, en seulement 14 ans, un chemin qui aurait en moyenne nécessité 17 ans aux grands émergents, se félicite le ministère de l’Industrie.

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