Sur le papier, le match semblait déséquilibré, mais les Béninois, au contact et au culot, ont bousculé les Lions de l’Atlas, trop nerveux et maladroits devant le but. Solide défensivement et très discipliné tactiquement, le Bénin a su laisser passer l’orage marocain en dressant devant le but un double mur défensif. Une tactique très payante, puisque les Écureuils ont réussi à rejoindre les vestiaires sur le score vierge de 0-0.
Dans le temps additionnel, Boufal a été fauché dans la surface des seize mètres et l’arbitre a logiquement sifflé le pénalty en faveur du Maroc. La victoire semble alors tendre les bras aux Lions de l’Atlas, mais Hakim Ziyech tire sur le poteau. Les deux équipes ont donc recouru à une autre demi-heure de jeu pour se départager.
La première prolongation a enregistré l’expulsion du défenseur d’Amiens Khaled Adenon, mais la défense des Écureuils a tenu le coup, aidée par l’impulsivité des attaquants de Renard. La seconde prolongation démarrait ensuite avec un quatrième changement pour le Maroc, avec l’entrée de Fayçal Fajr à la place de Karim El Ahmadi. Même avec une ligne médiane à net accent offensif, les coéquipiers de Boufal ont échoué à surprendre une défense béninoise regroupée, qui a fini par imposer la séance des tirs au but, comme les Écureuils l’avaient planifié avant l’entame du match. En cet exercice, les Béninois ne pouvaient rater l’occasion et gâcher tous les efforts qu’ils ont consentis. Ils ont donc profité de deux ratés de Boufal et d’En-Nesyri pour composter leur billet pour le quart de finale, le premier de leur histoire. Les Lions de l’Atlas rentrent déjà à la maison. Un échec cinglant.