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L’IRES implique les partenaires techniques et financiers du Maroc dans le débat sur le nouveau modèle de développement

L’Institut Royal des études stratégiques (IRES) a organisé une rencontre, lundi dernier à Rabat, qui a permis d’exposer la contribution commune des partenaires techniques et financiers du Maroc à la réflexion et au débat national sur le nouveau modèle de développement. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’intérêt porté par l’IRES aux questions de compétitivité globale et de capital immatériel.

L’IRES implique les partenaires techniques et financiers du Maroc dans le débat sur le nouveau modèle de développement

Une rencontre-débat s’est tenue, lundi soir à Rabat, pour débattre des enjeux et défis que le Maroc se doit de relever en vue de mettre en place un nouveau modèle de développement inclusif, compétitif et faisant du Royaume un véritable pays émergent. Organisée conjointement par l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) et le Groupe principal des partenaires au Maroc, qui réunit les directeurs et représentants des principaux partenaires techniques et financiers du Royaume, sous le thème «Quel modèle de développement pour le Maroc ?», cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de l’intérêt porté par l’IRES aux questions de compétitivité globale (économie verte, économie bleue et industrialisation) et de capital immatériel, indique un communiqué de l’Institut, soulignant que cette dernière a dédié son rapport stratégique 2019 aux questions de la création de valeur et de l’emploi et du modèle de développement.
Par cette initiative, l’IRES et le Groupe principal des partenaires au Maroc souhaitent contribuer au débat national sur le nouveau modèle de développement, conformément aux orientations contenues dans le discours du Trône du 30 juillet 2014, qui a annoncé l’amorce d’une nouvelle évaluation du parcours de développement franchi par le pays, après celle menée en 2005 dans le cadre du rapport du cinquantenaire, le discours du 13 octobre 2017, adressé aux membres des deux Chambres du Parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la dixième législature et le discours adressé à la nation, le 29 juillet 2018, à l’occasion de la fête du Trône, note le communiqué.
Cette rencontre intervient à un moment où les pays s’interrogent sur la résilience de leur économie, suite aux conséquences de la crise économique et financière de 2008 et où le monde assiste à l’émergence d’une révolution digitale, qui ouvre de larges perspectives aux pays en développement, pour réaliser des sauts technologiques importants et rattraper, par ricochet, les retards sur le plan économique et social, ajoute la même source.
Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part des représentants des partenaires techniques et financiers du Maroc, des acteurs institutionnels nationaux et étrangers, des chercheurs et des experts universitaires, le directeur général de l’IRES, Mohamed Tawfik Mouline, a fait une présentation des acquis et des insuffisances du modèle de développement actuel, ainsi que de quelques leviers de changement proposés par l’IRES.
De même, une présentation axée sur la contribution commune des partenaires techniques et financiers du Maroc à la réflexion et au débat national sur le nouveau modèle de développement et un benchmarking sur des aspects importants en rapport avec le modèle de développement ont été exposés, respectivement, par la représentante-résidente de la BAD au Maroc, Leila Mokadem, et le directeur en chef du département de recherche du groupe de la Banque mondiale.
Dans le prolongement des recommandations du Forum de Busan de 2011 en matière d’efficacité de l’aide, le Groupe principal des partenaires a été créé au Maroc en 2016. Il réunit les directeurs et représentants des principaux partenaires techniques et financiers et se veut une plateforme informelle de dialogue politique et de plaidoyer entre les partenaires techniques et financiers et le gouvernement pour permettre un meilleur échange et encourager une meilleure coordination et complémentarité et une synergie optimale entre les activités de ses membres.

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