Un nouveau modèle d'évaluation statistique de la biodiversité développé par les scientifiques de l’Institut Max Planck d’ornithologie en Allemagne prédit que 17% des mammifères endémiques de la région afro-arabe pourraient disparaître avant 2050 dans les scénarios actuels de changement climatique. «Un nombre substantiel d’espèces endémiques passera de la catégorie de menace préoccupation mineure à en danger critique d’extinction ou éteinte au cours des prochaines décennies», rapporte la revue «Nature Asia» qui a consacré un article à cette nouvelle recherche sur la vulnérabilité de la faune et de la faune de cette région caractérisée par l'aridité de son climat.
Le littoral méditerranéen du Maroc, crucial pour la résilience des espèces
«La grande diversité géographique de la côte méditerranéenne marocaine en fait l’un des points chauds de la biodiversité de la région afro-arabe. Cette biodiversité est cruciale pour l’adaptation des espèces de cette région», a conclu l’Institut Max Planck d’ornithologie en Allemagne grâce à un nouveau modèle statistique d'évaluation de la biodiversité. L'Institut prédit que 17% des mammifères endémiques de cette région pourraient disparaître avant 2050 en raison des changements climatiques.
Au Maroc, la richesse en biodiversité est caractérisée par une prédominance des écosystèmes forestiers stricts et pré-forestiers qui favorisent le développement d’une faune de plus de 24.000 espèces et d’une flore estimée à 7.000 espèces. Ph. DR
Samir Benmalek
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17 Février 2019
À 14:24
