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L'OMS appelle à un meilleur accès aux soins en Europe

L'Europe doit garantir un meilleur accès des migrants aux services de soins, alerte lundi l'OMS dans son premier rapport sur la santé des nouveaux arrivants sur le Vieux Continent, où leur prise en charge reste inégale.

L'OMS appelle à un meilleur accès aux soins en Europe
Dans 15 pays, les demandeurs d'asile ont accès aux mêmes soins que la population locale, tandis qu'ils n'ont droit qu'aux soins d'urgence en Allemagne ou en Hongrie. Ph. Reuters

«Le plus important, c'est l'accès aux services de santé. Pour améliorer la santé, il faut combler les différences dans l'accès aux soins primaires», a résumé pour l'AFP Santino Severoni, responsable du programme «Migration et Santé» à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Europe. Dans ces pays, la part des migrants diffère énormément : ils représentent 45% de la population à Malte et moins de 2% en Albanie. Dans 15 pays comme l'Autriche, la Turquie ou le Royaume-Uni, les demandeurs d'asile ont accès aux mêmes soins que la population locale, tandis qu'ils n'ont droit qu'aux soins d'urgence en Allemagne ou en Hongrie. Contrairement à ce qui a pu être avancé, «le risque est très faible en termes de transmission des maladies transmissibles entre migrants et réfugiés et la population locale», a-t-il dit. Une part importante de migrants séropositifs contracte la maladie après leur arrivée en Europe. Les nouveaux arrivants auront tendance à développer plus de maladies chroniques du fait de l'évolution de leur mode de vie (moins d'activité physique, mauvaise alimentation) et des conditions de pauvreté dans lesquelles vivent certains d'entre eux. S'ils présentent moins de risque de cancer que les populations locales, hormis pour le cancer du col de l'utérus, la maladie tend à être diagnostiquée à un stade plus avancé, ce qui rend son issue plus incertaine. Leurs enfants sont plus enclins au surpoids et aux maladies psychiques que la population de leur pays d'accueil, souligne également le rapport. 

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