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L’ONU débloque 2 millions de dollars pour venir en aide aux civils pris dans les combats

Selon l’ONU, les fonds débloqués permettront de fournir «une assistance vitale aux civils victimes de l’intensification des combats en Libye, y compris les migrants vulnérables et les réfugiés».

L’ONU débloque 2 millions de dollars pour venir en aide aux civils pris dans les combats

L’Organisation des Nations unies a annoncé, mercredi soir, avoir débloqué deux millions de dollars de son Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) afin de venir en aide aux civils pris dans les violents combats qui font rage en Libye, notamment à Tripoli et ses environs.
Les fonds débloqués permettront de fournir «une assistance vitale aux civils victimes de l’intensification des combats en Libye, y compris les migrants vulnérables et les réfugiés», a indiqué l’ONU. «Je suis profondément préoccupé par l’escalade des combats en Libye. Au cours des dernières 24 heures, Tripoli a été le théâtre de la pire violence à l’égard des civils depuis 2014, plusieurs quartiers densément peuplés étant frappés par des bombardements aveugles», a déclaré le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence des Nations unies, Mark Lowcock.

L’impact des armes explosives dans les zones peuplées est dévastateur, a-t-il dit, exhortant «les parties à s’abstenir d’utiliser des armes qui mettent davantage de vies civiles et d’infrastructure en danger», indique un communiqué de l’organisation. Les fonds du CERF aideront les hôpitaux et les dispensaires à se procurer immédiatement les fournitures médicales d’urgence dont ils ont besoin, notamment des kits de chirurgie et de traumatologie, souligne-t-on de même source, notant que «cet argent permettra également aux agences humanitaires de fournir de la nourriture et des secours aux personnes déplacées et de soutenir la réinstallation, en toute sécurité, des migrants et des réfugiés vulnérables des centres de détention situés dans des zones où des raids aériens ont été signalés».

La France réaffirme l’impératif d’un cessez-le-feu
Par ailleurs, la France a réaffirmé, mercredi, l’impératif d’un cessez-le-feu en Libye et de la reprise sans délai du dialogue en vue de relancer un processus politique crédible. La position de Paris a été réitérée lors d’un entretien téléphonique, dans l’après-midi, entre le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé. Au cours de cet entretien, les deux hommes «ont fait le point de la situation sécuritaire et humanitaire à Tripoli», a indiqué la porte-parole du quai d’Orsay dans un communiqué.
M. Le Drian a, à cette occasion, «marqué la préoccupation de la France face à une situation qui fragilise les efforts de paix entrepris en Libye avec le soutien de la communauté internationale et dont les populations civiles sont les premières victimes», a précisé la porte-parole.
Le chef de la diplomatie française «a rappelé l’impératif d’un cessez-le-feu et d’une reprise sans délai du dialogue, en vue de relancer un processus politique crédible, conduit sous l’autorité des Nations unies, et sanctionné par la tenue rapide d’élections», a-t-elle ajouté.
«Le ministre a assuré le représentant spécial de l’entier soutien de la France à sa médiation et a salué le courage dont il fait preuve, avec ses équipes, dans la poursuite de sa mission», a poursuivi la même source.

«La France est déterminée à poursuivre ses efforts aux côtés des Libyens, de ses partenaires européens et des voisins de la Libye pour trouver une issue négociée à ce conflit dont la résolution est un enjeu majeur pour la sécurité de l’Europe, la stabilité en Méditerranée et au Sahel, et la maîtrise des migrations», a-t-elle conclu.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au moins 189 personnes ont trouvé la mort depuis le déclenchement, le 4 avril dernier, des hostilités au sud de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles du Gouvernement d’union nationale (GNA). 

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