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L'ONU regrette la fin du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire

L'ONU regrette la fin du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a profondément regretté la fin du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), qui avait été signé en 1987 par les États-Unis et l’Union soviétique pendant la Guerre froide. M. Guterres «a constamment appelé les États-Unis et la Fédération de Russie à résoudre leurs différends par le biais des mécanismes de consultation prévus par le traité et regrette qu'ils n'aient pas été en mesure de le faire», a déclaré son porte-parole dans une déclaration vendredi à la presse. Le FNI avait été signé le 8 décembre 1987 par les dirigeants américain Ronald Reagan et soviétique Mikhaïl Gorbatchev. Après la disparition de l’Union soviétique fin 1991, la Russie est devenue l’un des États successeurs de l’URSS dans la mise en œuvre du traité FNI.
Le Président américain Donald Trump avait annoncé, en février dernier, la procédure de retrait américain, effectif au bout de six mois, mettant en cause Moscou pour des violations de l’accord depuis plusieurs années. En rétorsion, le Président russe Vladimir Poutine avait suspendu la participation de la Russie. Selon la presse US, l'armée américaine est sur le point de tester, au cours des prochaines semaines, un nouveau missile balistique non nucléaire, développé spécifiquement pour contrer la Russie en Europe. Le traité sur les FNI interdisait totalement les missiles conventionnels ou nucléaires d’une portée intermédiaire, comprise entre 500 et 5.500 kilomètres. Il prévoyait le retrait, mais aussi la destruction de ces armes. Selon le chef de l’ONU, dans le climat de sécurité internationale actuel qui se détériore, les accords de désarmement sont de plus en plus menacés.
Depuis son entrée en vigueur le 1er juin 1988, le traité FNI a contribué, d'après les Nations unies, de manière tangible au maintien de la paix et de la stabilité sur le plan international, notamment en Europe. Il a joué un rôle important dans la réduction des risques, l’instauration de la confiance et la fin de la Guerre froide. «Le Secrétaire général souligne la nécessité d'éviter tous les développements déstabilisateurs et de rechercher d'urgence un accord sur une nouvelle voie commune pour le contrôle international des armements. Il appelle les États-Unis et la Fédération de Russie à prolonger New START et à engager des négociations sur de nouvelles mesures de maîtrise des armements», a ajouté son porte-parole. 

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