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L’UE accorde 9 millions d’euros pour l’Afrique, les Caraïbes et les pays du Pacifique

L’UE accorde 9 millions d’euros pour l’Afrique,  les Caraïbes et les pays du Pacifique

Neven Mimica, commissaire européen chargé de la Coopération internationale et du développement, et Qu Dongyu, directeur général de la FAO, ont signé en début de semaine à Rome un nouvel accord qui verra l’Union européenne fournir une enveloppe supplémentaire de 9 millions d’euros qui servira à soutenir les efforts des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, les pratiques et des politiques agricoles afin de conserver leur biodiversité et d’utiliser leurs ressources naturelles de manière durable. «La nature est menacée, le monde a besoin de pratiques agricoles plus durables capables d’améliorer la sécurité alimentaire, de réduire la pauvreté et de stimuler la croissance économique tout en préservant les précieuses ressources naturelles de la planète», a indiqué M. Mimica, cité par un communiqué de la FAO. «Les modèles agricoles intensifs ont eu pour effet de mettre une pression supplémentaire sur les ressources naturelles. Chaque année, 12 millions d’hectares de terres perdent leur capacité productive en raison de la sécheresse et de la désertification», rappelle la FAO. Ce programme visant à renforcer les capacités dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) est le fruit d’un partenariat entre la Commission européenne, les pays ACP, le Programme ONU Environnement et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. «Notre travail en faveur de davantage de biodiversité et une alimentation de meilleure qualité est indispensable afin d’atteindre les Objectifs de développement durable. Ce nouveau programme aidera à surmonter les obstacles socio-économiques et politiques qui empêchent les pays et les agriculteurs d’adopter des pratiques agricoles facilitant la gestion des produits chimiques», a déclaré Qu Dongyu. En août dernier, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) avait publié son rapport sur l’impact du changement d’affectations des terres sur le réchauffement planétaire. «Les risques d’instabilité en termes d’approvisionnement alimentaire pourraient être élevés avec un réchauffement global de 1,5 °C et très élevés à 2 °C», avait expliqué Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du GIEC. 

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