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L’Unicef salue les efforts du Maroc en matière de protection de l’enfance

À l’occasion de la Journée nationale de l’enfant célébrée samedi dernier, la représentante de l’Unicef au Maroc, Giovanna Barberis, a fait une déclaration dans laquelle elle rappelle les différents efforts déployés par le Royaume pour la protection de l’enfance.

L’Unicef salue les efforts du Maroc  en matière de protection de l’enfance
La représentante de l’Unicef au Maroc, Giovanna Barberis, a appelé à redoubler d’efforts pour permettre aux enfants l’accès à tous leurs droits de manière à ne pas les exposer au risque de mariage des enfants.
Le Maroc célèbre, le 25 mai de chaque année, la Journée nationale de l’enfant, décidée par feu S.M. Hassan II dans son message aux participants au premier Congrès national sur les droits de l’enfant, organisé en mai 1994. La célébration de cette journée traduit les efforts consentis par le Royaume pour les droits de cette catégorie. Elle constitue également une occasion idéale pour renouveler l’engagement envers les droits des enfants et veiller à la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux y afférents. Cette année, la célébration de cette journée coïncide avec le 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’ONU en 1989. Dans ce sens, la représentante de l’Unicef au Maroc, Giovanna Barberis, a rappelé les différents efforts déployés par le Royaume pour la protection de l’enfance. «La Journée nationale de l’enfant au Maroc coïncide cette année avec un anniversaire haut en couleur. Le monde célèbre le 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’ONU en 1989. Les engagements pris en 1989 ne seront respectés que lorsque chaque gouvernement et chaque citoyen feront respecter les droits de l’enfant et que chaque enfant pourra faire valoir ses droits. Nous sommes heureux de constater que le Maroc a déployé des efforts importants pour engager des réformes qui ont positivement impacté la réalisation des droits des enfants dans le pays, notamment dans les deux domaines déterminants, la santé et l’éducation», a déclaré Giovanna Barberis. Et d’ajouter : «L’analyse de la situation des enfants au Maroc montre des avancées importantes. Par exemple, dans les domaines de la survie, de la santé et de la nutrition, on constate que la mortalité des enfants de moins de cinq ans s’est réduite de plus de 50% entre 2003 et 2018 (passant de 47 à 22,16 décès pour mille naissances vivantes), et que le taux des accouchements assistés a augmenté de 13 points entre 2011 et 2018 (passant de 73,6 à 86,6%). Dans le domaine de l’éducation, le Maroc a presque atteint la scolarisation universelle au niveau primaire. Et nous saluons aussi les dispositifs mis en place pour permettre aux enfants migrants d’accéder à l’école marocaine».

Par ailleurs, la représentante de l’Unicef au Maroc a indiqué que ces améliorations n’ont pas bénéficié de la même manière à tous les enfants. «En 2018, dans le milieu rural, la mortalité des enfants de moins de cinq ans a augmenté de plus de 7 points par rapport aux villes (25,99 décès par 1.000 naissances vivantes, contre seulement 18,81 en milieu urbain). Les pourcentages des accouchements assistés varient de 96,6% dans l’urbain à 74,2% dans le rural. Pour le secteur de l’éducation, si l’accès au primaire est quasi généralisé, les statistiques de 2018 indiquent que presque 300.000 enfants dans le pays abandonnent l’école chaque année pour des raisons diverses et moins de 50% des enfants dans le milieu rural, et particulièrement les filles, jouissent de leur éducation secondaire qualifiante», a-t-elle souligné. «D’autres défis continuent de persister aussi dans le domaine de la protection. Il s’agit principalement de l’urgence d’éradiquer le recrutement des enfants en tant que travailleurs domestiques. Nous saluons l’adoption de la nouvelle loi qui encadre cette question. L’enjeu aujourd’hui est de la mettre effectivement en application et de mettre fin par la suite au recrutement de tout enfant en tant que travailleur domestique. Il faut aussi redoubler d’efforts pour permettre aux enfants l’accès à tous leurs droits de manière à ne pas les exposer au risque de mariage des enfants. Avant 18 ans, un enfant, fille ou garçon, doit être en train d’apprendre pour préparer son projet de vie. Nous demeurons sereins quant à la capacité du Maroc d’élaborer des réponses intégrées pour répondre à ces défis», a poursuivi Giovanna Barberis, notant que le Maroc s’est inscrit dans d’importants processus de réformes que l’Unicef continuera d’appuyer pour que tous les enfants puissent profiter des fruits de ces actions. 

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