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La deuxième édition de l’Université du printemps se tiendra du 10 au 14 avril à Béni Mellal, au profit des jeunes Marocains résidant à l’étranger (MRE), sous le signe «Le Maroc pluriel, terre coexistence». Selon un communiqué relatif à cet événement, organisé par le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, une convention de partenariat, portant sur l’organisation de cette session, avait été signée entre le département gouvernemental et le président du Conseil de la région de Béni Mellal-Khénifra, Brahim Moujahid, et le président de l’Université Sultan Moulay Slimane, Nabil Hamina.
Dans sa note de cadrage, le département présidé par Abdelkrim Benatiq affirme que ce programme s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère en faveur des MRE. Cette stratégie a pour objet le renforcement des liens des Marocains du monde (MDM) avec leur pays d’origine, le Maroc, précise cette note. Le même document souligne que la mise en œuvre de cette stratégie reposait sur trois axes, à savoir la préservation de l’identité des MDM, la protection de leurs droits et acquis ainsi que le renforcement de leur contribution au développement de leur pays.
Revenant sur le choix de la thématique de cette Université, le document du ministère rappelle que le Maroc a constitué, au fil des âges, une terre de dialogue, un modèle de tolérance et de respect de l’autre. Les acquis de la société marocaine, en termes de vivre ensemble, ont érigé le Maroc en une nation plurielle caractérisée par sa diversité culturelle et linguistique, d’où l’importance de la promotion de ces valeurs auprès des jeunes Marocains du monde.
L’université, qui verra la participation d’une centaine de jeunes âgés de 18 à 25 ans, va offrir aux bénéficiaires l’opportunité de suivre et de prendre part à des activités riches et diversifiées, dont des séminaires et des ateliers encadrés par une pléiade de professeurs et de conférenciers. Elle permettra d’étoffer l’expérience et les connaissances des jeunes sur leur pays d’origine, la richesse et la diversité de leur patrimoine culturel et de s’imprégner des principes et valeurs authentiques de la société marocaine, toujours selon le même document.
