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Malgré le ralentissement mondial, la France tire son épingle du jeu

Malgré le ralentissement mondial, la France tire son épingle du jeu

La croissance française serait épargnée par le ralentissement de l’économie mondiale. Elle devrait continuer à tenir bon cette année, grâce aux mesures budgétaires et fiscales de soutien au pouvoir d’achat, a assuré l’Insee, cité par l’AFP. 
La progression du produit intérieur brut (PIB) devrait ralentir à 1,3% en 2019, après 1,7% enregistré l’an dernier, tout en se maintenant à un niveau supérieur à la moyenne attendue pour la zone euro (1,2%), a confirmé l’Institut national des statistiques dans sa note de conjoncture trimestrielle. Dans le détail, la croissance va progresser de 0,3% aux troisième et quatrième trimestres, poursuivant sur le même rythme que celui observé durant les deux premiers trimestres de l’année. 
Une prévision conforme à la précédente estimation de l’Insee, ainsi qu’à celle de la Banque de France, tandis que le gouvernement table sur une croissance de 1,4% cette année, avant un ralentissement à 1,3% l’an prochain. «Dans un contexte international qui se dégrade, les prévisions de l’Insee confirment la solidité de la croissance française et la validité de la politique économique que nous avons mise en place», s’est réjoui dans une déclaration à l’agence de presse tricolore le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
«C’est surtout la demande intérieure qui permet à la croissance française de résister», explique pour sa part Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Institut de la statistique, citant notamment l’investissement des entreprises. À noter toutefois que la consommation des ménages resterait le principal soutien de la croissance, avec un rythme de 0,3% par trimestre. Par ailleurs, la croissance est aussi soutenue par la baisse du chômage et l’Insee a revu à la hausse le nombre de créations nettes d’emplois attendues en 2019 à 264.000, contre 241.000 dans sa précédente note conjoncture. Cette révision s’explique par une augmentation plus importante que prévu au premier et au deuxième trimestre. À la fin de l’année, le taux de chômage devrait être ramené à 8,3%, contre 8,8% fin 2018.
Pour rappel, les incertitudes, annoncées par l’OCDE, confirment le ralentissement de la croissance mondiale, voisine des 3% en 2019 et les prévisions en baisse à hauteur de 2,9% pour 2020. 

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