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Mardi 4 juin, une journée décisive pour le Wydad de Casablanca

Le sort de la Ligue des champions d’Afrique 2019 va se décider ce mardi 4 juin à Paris à l’issue d’une réunion d’urgence de la CAF qui se tiendra en marge de l’assemblée générale élective de la FIFA. Depuis la finale-retour de la honte disputée le 31 mai à Radès, le Wydad, appuyé par la Fédération Royale marocaine de football, tente de faire valoir ses droits. Un dossier ficelé montrant toutes les manœuvres des Tunisiens lors de ce match sera présenté ce mardi devant la commission d’urgence de la CAF. Fouzi Lekjaa, accompagné de Saïd Naciri et Hamza Hajoui, s’est déplacé lundi à Paris pour défendre les intérêts du club marocain.

Mardi 4 juin, une journée décisive pour le Wydad  de Casablanca
Ph. Seddik
La bataille entre le Wydad de Casablanca et l’Espérance s’annonce épique au conseil d’urgence de la CAF. Spolié en finale de la Ligue des champions en raison de la panne du VAR, le club marocain souhaite faire rejouer ce match sur un terrain neutre ou tout simplement le gagner sur le score de 2-0. Pourquoi ? Parce que le club marocain estime que l’Espérance de Tunis a caché une information qu’elle devait révéler, à savoir que le VAR ne fonctionnait pas. Pis encore, le club tunisien a déposé un boitier fictif pour faire croire au WAC que le VAR fonctionnait.

Toutes ces actions, estime le WAC, sont passibles de sanctions à l’encontre du club tunisien (perdre le match sur le score de 2-0). Au pire des cas, le Wydad demande à faire rejouer cette finale dans un stade neutre. Pour atteindre cet objectif, le WAC sera assisté ce mardi par une armada de juristes dans le domaine de sport. Il présentera un dossier ficelé, images, témoignages et photos à l’appui pour montrer comment l’Espérance a tout simplement volé ce titre.

D’ailleurs, Michel Pautot, avocat au barreau de Marseille, spécialiste du droit du sport, à l’origine de l’arrêt Malaja, a estimé qu’il faudrait rejouer ce match : «Le VAR, défaillant à un tel niveau de compétition, c’est regrettable. Oui, il faut rejouer le match de la finale. La vidéo est aujourd’hui un instrument indispensable, son utilisation aurait pu changer le résultat de la finale de la Ligue des champions de football d’Afrique». Et de poursuivre : «le club de Casablanca a été privé d’une chance et vu les enjeux et surtout le prestige d’une telle rencontre, l’équité ne peut pas être mise de côté. La chance qui a été perdue doit être redonnée en organisant un nouveau match, même si ce fut une erreur de ne pas avoir repris le jeu», a-t-il estimé.

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Tribune

Michel Pautot : «Il faut rejouer le match de la finale de la Ligue des champions de football d’Afrique»

«Il faut rejouer le match de la finale de la Ligue des champions de football d’Afrique, le Wydad Casablanca est victime d’une défaillance de la vidéo», estime Me Michel Pautot, avocat au barreau de Marseille (France), spécialiste du droit du sport, à l’origine de l’arrêt Malaja qui a bouleversé le sport professionnel européen.

«Le VAR, défaillant à un tel niveau de compétition, c’est regrettable. Oui, il faut rejouer le match de la finale. La vidéo est aujourd’hui un instrument indispensable, son utilisation aurait pu changer le résultat de la finale de la Ligue des champions de football d’Afrique». «Le club de Casablanca a été privé d’une chance et vu les enjeux et surtout le prestige d’une telle rencontre, l’équité ne peut pas être mise de côté. La chance qui a été perdue doit être redonnée en organisant un nouveau match, même si ce fut une erreur de ne pas avoir repris le jeu. Le Milan AC avait été sanctionné d’une année de non-participation en Coupe d’Europe pour ne pas avoir repris le match contre l’OM (quarts de finale de la Ligue des champions 1991) à la suite d’une panne d’électricité».

«À présent, il faut rétablir l’équité des chances et rejouer le match. En Europe, lors de la saison 2018-2019, notamment la Ligue des champions, le recours au VAR a été d’une grande utilité. Malgré les critiques pointées par certains, la vidéo est un progrès incontestable et une avancée majeure, elle est inéluctable. Elle doit être généralisée dans tous les pays, dans tous les continents et toutes les compétitions professionnelles». «De même, la vidéo doit évoluer et ne doit pas être réservée aux seuls arbitres. Nous estimons que le capitaine de l’équipe de football (club ou sélection) doit pouvoir accéder à la vidéo, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Cette proposition mérite d’être retenue et expérimentée. Si elle est adoptée, elle constituerait une véritable réforme de l’arbitrage». Michel Pautot

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