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Le Maroc, 2e destinataire dans la région MENA et 3e en Afrique en 2018

Avec 7,4 milliards de dollars officiellement reçus en 2018, le Maroc devient le deuxième pays récipiendaire des fonds des migrants dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) derrière l’Égypte. Cette dernière se distingue aussi à l’échelle africaine avec 28,9 milliards de dollars reçus, devant respectivement le Nigeria et le Maroc, selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur la migration et le développement.

Le Maroc, 2e destinataire dans la région MENA et 3e en Afrique en 2018

La Banque mondiale estime à 7,4 milliards de dollars les envois de fonds des migrants vers le Maroc en 2018. Le Royaume devient ainsi le deuxième pays récipiendaire de ces flux dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon le dernier rapport sur la migration et le développement fraichement publié par l’Institution de Bretton Woods. Le Maroc a déclassé le Liban, positionné troisième avec 7,2 milliards de dollars reçus l’année dernière. Globalement, dans la région MENA, les envois de fonds, officiellement enregistrés, ont atteint un record de 62 milliards de dollars en 2018. Soit une hausse de 9%, en glissement annuel. Cette évolution est essentiellement attribuable à la croissance des flux vers l’Égypte (+17%). Ce pays reste le premier destinataire dans la région arabe (28,9 milliards de dollars). La Jordanie conserve également sa quatrième place devant le Yémen, la Palestine, la Tunisie, l’Algérie et l’Irak. 
En outre, la Banque mondiale classe la Palestine en tête des pays de la région où les envois de fonds ont représenté l’année dernière la plus grande part de leur produit intérieur brut (PIB), avec 17,7%. Suivent le Liban, le Yémen, l’Égypte, la Jordanie et le Maroc.  À l’échelle africaine, l’Égypte a surclassé le Nigeria qui devient deuxième pays destinataire des fonds des migrants avec 24,3 milliards de dollars. Avec le Maroc, ces deux pays constituent le Top 3 africain. Ils sont suivis de loin par le Ghana (3,8 milliards de dollars), le Kenya (2,7 milliards) et le Sénégal (2,2 milliards), notamment. 
Sur le plan mondial, les envois de fonds ont également atteint un pic historique de 689 milliards de dollars en 2018 (+9%), dont 529 milliards vers les pays à revenu faible et intermédiaire (+9,6%). 

L’Inde conserve son statut de premier pays récipiendaire au monde avec 79 milliards de dollars, suivie de la Chine (67 milliards), du Mexique (36 milliards), des Philippines (34 milliards) et de l’Égypte (28,9 milliards).
Toujours à l’échelle mondiale, le coût moyen d’un transfert de 200 dollars reste élevé à environ 7% au premier trimestre 2019. «Les banques sont les canaux d’envoi de fonds les plus coûteux, facturant des frais moyens de 11% au premier trimestre 2019. Les bureaux de poste viennent au deuxième rang, avec plus de 7%. Les frais de remise ont tendance à inclure une prime lorsque les bureaux de poste nationaux ont un partenariat exclusif avec un opérateur de transfert de fonds. Cette prime était en moyenne de 1,5% dans le monde et atteignait 4% dans certains pays au dernier trimestre de 2018», est-il souligné. 
L’Institution de Bretton Woods table sur une augmentation des envois de fonds dans le monde à 714 milliards de dollars en 2019, dont 64 milliards vers la région MENA (+3%). Cette évolution moins rapide dans la région MENA serait due au ralentissement de la croissance dans la zone euro. 

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