Le Maroc cède 7 places dans le classement Forbes

Le Maroc se défend tant bien que mal dans le dernier classement du magazine américain Forbes sur le climat des affaires. Le pays se maintient, en effet, à la troisième position en Afrique et à la première au Maghreb, mais cède 7 rangs à l’échelle mondiale, passant du 55e en 2017 au 62e en 2018 sur 161 pays.  La première place dans le continent est revenue à l’Ile Maurice qui occupe le 39e rang à l’échelle mondiale devant l’Afrique du Sud (59e). Les Seychelles, la Tunisie, le Botswana, le Rwanda, le Kenya, le Ghana et l’Égypte ferment le Top 10 africain. À l’échelle mondiale, le Royaume-Uni tient la corde des pays où il fait bon investir, suivi de la Suède, de Hong Kong, des Pays-Bas, de la Nouvelle Zélande, du Canada, du Danemark, de Singapour, de l’Australie et la Suisse. Les États-Unis pointent au 17e rang tandis que la Chine arrive à la 49e position. La majorité des pays africains figurent cependant dans le bas du tableau. Ainsi, sur les dix pires pays pour faire des affaires dans le monde, sept sont situés en Afrique.  Rappelons que dans le classement «Doing Business» 2019 de la Banque mondiale, le Maroc s'est hissé de 9 rangs. Avec un score en amélioration à 71,02 points (+2,46 pts par rapport à 2018), le Royaume figure à la 60e place sur 190 pays. À l’échelle de l’Afrique, il se maintient dans le Top 3, derrière l’Ile Maurice (20e) et le Rwanda (29e). Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le Maroc pointe à la 2e position, après les Émirats arabes unis (11e), loin devant la Tunisie (80e), l’Égypte (120e) ou encore l’Algérie (157e). Le Maroc est ainsi champion de l’Afrique du Nord. Quatre réformes sont essentiellement derrière cette avancée. Il s’agit notamment de l’annulation des frais d'enregistrement et droits de timbre, simplifiant ainsi la création d'entreprises tout en la rendant moins onéreuse. Les réformes citées par le rapport de l’institution de Breton Woods concernent également la simplification des procédures administratives liées à l’enregistrement de la propriété et le renforcement de la transparence du cadastre.