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Le Maroc a encore des efforts à fournir en matière d’infrastructures

Le Maroc a fait des infrastructures routières, maritimes, aériennes et ferroviaires un levier de développement. Il a effectué de grands investissements dans ce secteur pour améliorer sa compétitivité et son attractivité mais aussi pour développer le tissu économique régional.

Le Maroc a encore des efforts à fournir en matière d’infrastructures

Selon un rapport du Global Infrastructure Hub (GIH) en partenariat avec KPMG, un réseau international de cabinets d’audit et de conseil, intitulé «Mettez votre politique d’infrastructures sur la bonne voie», le Maroc a fait un grand progrès dans ce secteur. «La performance du Maroc concernant la politique d’infrastructure et les domaines d’équipement est généralement au-dessus des niveaux moyens enregistrés dans les autres économies émergentes étudiées». 
Ces dernières sont surtout des pays où le besoin d’investissement dans les infrastructures est évalué à 2,4  billions de dollars d’ici 2040.
Ledit rapport publié en 2018 indique que le Maroc s’est relativement bien comporté dans la passation de marchés de projets d’infrastructure, ce qui pourrait soutenir la haute qualité des infrastructures du Maroc. 
Néanmoins, le Royaume a encore des efforts à fournir pour répondre positivement aux objectifs de développement durable des Nations unies. Une étude réalisée en 2018 par le World Economic Outlook (WEO) révèle qu’il devrait investir dans le secteur des infrastructures 246 milliards de dollars à l’horizon 2040 au lieu des 210 milliards de dollars prévus.
Certaines infrastructures ont besoin de soutien financier plus que d’autres. À titre d’exemple, l’étude de WEO classe les routes du Maroc en 7e place, derrière l’Éthiopie, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Rwanda et la Tunisie. En termes de PIB, l’étude recommande un effort équivalent à près de 1,7% à l’horizon 2040. 
Le Maroc doit aussi améliorer ses investissements dans le secteur de l’électricité. Ses derniers devraient atteindre près de 2,7% de son PIB en 2040. Des efforts sont aussi à fournir au niveau des infrastructures d’assainissement et de distribution d’eau potable. 

L’Afrique a des besoins énorme en infrastructures

Outre le Maroc, les pays concernés par le Rapport du Global Infrastructure Hub sont le Sénégal, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Ghana, la Tunisie, le Bénin, la Guinée et le Rwanda, tous des pays du Pacte du G20 avec l’Afrique (Cwa), une initiative du G20 pour promouvoir l’investissement privé en Afrique, y compris dans les infrastructures. L’objectif principal de cette initiative est d’accroître l’attractivité de l’investissement privé, grâce à des améliorations substantielles des cadres macroéconomiques, commerciaux et financiers. Selon le rapport, le besoin d’investissement dans les infrastructures dans ces dix pays africains est estimé à 2,4 trillions de dollars d’ici à 2040, s’ils veulent suivre la croissance économique et combler les déficits d’infrastructure. Mais, regrette le rapport, seulement 1,4 trillion de dollars américains devraient être livrés en fonction des niveaux de dépenses actuels.  En outre, sur l’écart d’investissement du trillion de dollars, 415 billions de dollars sont nécessaires d’ici 2030 pour que ces pays atteignent les objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies pour l’accès universel à l’eau potable, à l’assainissement et à l’électricité.

 

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