Selon un rapport du Global Infrastructure Hub (GIH) en partenariat avec KPMG, un réseau international de cabinets d’audit et de conseil, intitulé «Mettez votre politique d’infrastructures sur la bonne voie», le Maroc a fait un grand progrès dans ce secteur. «La performance du Maroc concernant la politique d’infrastructure et les domaines d’équipement est généralement au-dessus des niveaux moyens enregistrés dans les autres économies émergentes étudiées».
L’Afrique a des besoins énorme en infrastructures
Outre le Maroc, les pays concernés par le Rapport du Global Infrastructure Hub sont le Sénégal, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Ghana, la Tunisie, le Bénin, la Guinée et le Rwanda, tous des pays du Pacte du G20 avec l’Afrique (Cwa), une initiative du G20 pour promouvoir l’investissement privé en Afrique, y compris dans les infrastructures. L’objectif principal de cette initiative est d’accroître l’attractivité de l’investissement privé, grâce à des améliorations substantielles des cadres macroéconomiques, commerciaux et financiers. Selon le rapport, le besoin d’investissement dans les infrastructures dans ces dix pays africains est estimé à 2,4 trillions de dollars d’ici à 2040, s’ils veulent suivre la croissance économique et combler les déficits d’infrastructure. Mais, regrette le rapport, seulement 1,4 trillion de dollars américains devraient être livrés en fonction des niveaux de dépenses actuels. En outre, sur l’écart d’investissement du trillion de dollars, 415 billions de dollars sont nécessaires d’ici 2030 pour que ces pays atteignent les objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies pour l’accès universel à l’eau potable, à l’assainissement et à l’électricité.