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Le Maroc, quatrième destination des IDE en Afrique

Le Maroc tire bien son épingle du jeu dans la course aux Investissements directs étrangers. Le Royaume a, en effet, pu accéder à la quatrième position en Afrique en termes d’accueil des IDE, avec 3,6 milliards de dollars en 2018, en accroissement de 35,5% par rapport à 2017, selon la Cnuced. Le Maroc et l’Égypte sont ainsi les principaux acteurs de la dynamique des flux des IDE en Afrique du Nord (14 milliards de dollars, en hausse de 7%).

Le Maroc, quatrième destination des IDE en Afrique

Le Maroc s’illustre dans la bataille des Investissements directs étrangers (IDE) et gagne une manche sur le terrain africain. Le Royaume est, en effet, arrivé à arracher la quatrième place sur le continent en termes d’accueil des IDE, avec 3,6 milliards de dollars en 2018, en nette hausse (35,5%) par rapport à l’année précédente, selon un nouveau rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) sur l’investissement dans le monde. Et ce, après avoir été classé cinquième dans l’édition de l’année dernière. Ce qui permet au pays de rester sur sa lancée, confirmant son trend haussier observé ces dernières années. Les flux d’IDE attirés par le Maroc en 2018 sont, en effet, au niveau le plus élevé durant les six années dernières, relève la Cnuced. Cette évolution renseigne sur l’amélioration de l’attractivité du Maroc pour les investissements étrangers, selon les auteurs de World Investment Report 2019. «Le pays continue de bénéficier de performances économiques relativement stables et d’une économie diversifiée, qui attire des investissements étrangers», indiquent-ils, précisant que ces IDE sont destinés notamment à la finance, aux énergies renouvelables, aux infrastructures et à l’industrie automobile. Ainsi, relève la Cnuced, l’investissement le plus important a été l’acquisition des 53% de Saham Finances par Sanlam Emerging Markets (Afrique du Sud) pour un milliard de dollars.

Cette attractivité devrait être renforcée, avec l’adoption de la charte d’investissement qui est prévue cette année, rappelle le rapport.
Le Maroc est devancé par l’Égypte qui a attiré 6,8 milliards de dollars d’IDE au cours de l’année dernière, l’Afrique du Sud (5,3 milliards) et le Congo (4,3 milliards). Le Maroc et l’Égypte sont ainsi les principaux acteurs de la dynamique des flux des IDE en Afrique du Nord qui ont augmenté de 7%, pour atteindre 14 milliards de dollars en 2018.
L’Égypte est restée donc le principal pays bénéficiaire d’IDE en Afrique en 2018, bien que les flux qu’il a attirés aient diminué de 8%, note la Cnuced. Ces IDE ont profité notamment à l’industrie pétrolière et gazière, avec d’importantes découvertes de réserves de gaz offshore ayant attiré les investissements des multinationales. Le pays est devenu un exportateur net de gaz en janvier 2019. L’Égypte a signé au moins 12 accords d’exploration et de production avec des sociétés pétrolières internationales en 2018. Ces IDE ont également bénéficié à la modernisation de l’infrastructure de stockage de céréales (2 milliards de dollars), l’infrastructure médicale (un milliard), l’industrie textile (830 millions de dollars). Par ailleurs, la France est le principal investisseur en Afrique, avec un stock des IDE de 64 milliards de dollars, suivie des Pays-Bas (63 milliards) et les États-Unis (50 milliards).

Au niveau mondial, World Investment Report 2019 fait ressortir une chute des IDE, dont les flux ont diminué de 13%, pour atteindre 1.300 milliards de dollars en 2018. Ce qui représente le niveau le plus bas depuis la crise financière mondiale et souligne le manque de croissance de l’investissement international cette décennie, relève António Guterres, secrétaire général des Nations unies. «Nous devons faire preuve d’ambition en matière d’action pour le climat, réduire la vulnérabilité de la dette et réduire les tensions commerciales afin de créer des environnements propices à l’intensification des investissements durables et à long terme», insiste-t-il. 

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