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Le Maroc souligne la nécessité de l’opérationnalisation de la troisième Commission climat pour les États insulaires

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La Retraite annuelle des ambassadeurs africains auprès de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA-ONU), qui a clôturé ses travaux mardi aux Seychelles, a appelé à l’opérationnalisation de la troisième Commission climat pour les États insulaires, initiative de S.M. le Roi Mohammed VI lors du Sommet de l’Action de Marrakech.
Lors de la clôture de cette session annuelle, en présence du ministre de la Santé des Seychelles, Jean-Paul Adam, la présidence marocaine de la Retraite, dirigée par le représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA, Mohammed Arrouchi, a réitéré dans les conclusions des travaux, la nécessité de l’opérationnalisation de la Commission climat pour les États insulaires, à l’instar des deux autres Commissions dédiées à la région du Sahel et la région du Bassin du Congo. Le diplomate marocain a mis l’accent dans ce sens sur le soutien apporté par le Royaume à ces Commissions, ainsi que son expertise à travers le centre des 4C en vue d’assister les États membres pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques.
Dans son allocution, le ministre de la Santé des Seychelles s’est félicité de cette initiative et a réitéré l’expression de ses vifs remerciements à S.M. le Roi Mohammed VI pour son engagement résolu ainsi que la solidarité constante du Royaume du Maroc à l’égard des pays insulaires dans leurs efforts visant à atténuer les effets des changements climatiques. Pour sa part, la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, a remercié la présidence marocaine pour ses efforts et son engagement pour la réussite de cette Retraite.
Le thème des changements climatiques a été au centre des discussions de cette retraite qui a réuni quelque 44 délégations des États membres de la CEA-ONU, et la tenue de cet événement dans la République des Seychelles, présidente de la Commission climat pour les États insulaires, a permis de mettre en avant l’importance cruciale que revêt son opérationnalisation.
Pour rappel, trois commissions dédiées à la région du Sahel (présidée par la République du Niger), la région du Bassin du Congo (présidée par la République du Congo) et les États insulaires (présidée par la République des Seychelles), ont été adoptées lors du Sommet du climat pour l’Action à Marrakech en 2016. Il convient de souligner que cette retraite se tient à un moment très spécial qui coïncide avec la COP 25 qui vient de clore ses assises à Madrid et où la communauté internationale s’est réunie pour définir des actions concrètes pour faire face à l’impact du changement climatique sur la paix, la sécurité et le développement, tout en gardant à l’esprit l’urgence de plans et de stratégies immédiats axés sur l’action pour remédier aux menaces existentielles du changement climatique.
Le Maroc, qui fait preuve de leadership sur la thématique du changement climatique sur le continent africain et au niveau de l’Organisation des Nations unies, a activement œuvré aussi bien au niveau de la CEA-ONU qu’au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur cette thématique. Ainsi, le rôle important du Maroc dans la lutte contre les effets du changement climatique avait été hautement salué devant la huitième conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique qui s’est tenue récemment au siège de l’Union africaine. Placée sous le thème «Intensifier l’action climatique en faveur d’une Afrique résiliente, une course que nous pouvons et que nous devons gagner», cette conférence a été marquée par la participation des États membres de l’Union africaine, membres de l’Organisation des Nations unies. 

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