Maroc Telecom a entamé l’année sur de bonnes performances. Des résultats dépassant ses objectifs, affirme Abdeslam Ahizoune, président du directoire du groupe qui attribue cette évolution à «l’essor de la Data Mobile sur l’ensemble de ses marchés de présence», mais aussi aux «efforts continus d’optimisation des coûts, qui permettent au groupe de maintenir des marges solides».
Cette évolution a été favorisée par l’élargissement de la base des clients du groupe qui dispose, à fin mars dernier, d’un parc de près de 62 millions à fin mars 2019, en hausse de 4,8% sur un an, tiré par la croissance de 5,7% des parcs Mobile des filiales et celle des parcs Fixe (+5,1%) et Mobile (+2,8%) au Maroc.
À fin mars 2019, le résultat opérationnel avant amortissements (Ebitda) du groupe a connu une hausse de 3,7% (+4,8% à taux de change constant), se chiffrant à 4,64 milliards. La ventilation de ces performances par marchés de présence montre que celles-ci sont essentiellement réalisées au Maroc. En effet, les activités du groupe au Maroc ont généré un chiffre d’affaires en hausse de 2,4%, à 5,38 milliards, du fait de l’augmentation conjointe des revenus Mobile et Fixe qui «profitent toujours de l’engouement pour la Data», explique l’opérateur télécoms. L’Ebitda réalisé au Maroc s’est accru, quant à lui, de 9,2%, atteignant 3,02 milliards.Sur la même période, le groupe a agrandi sa base clients du segment Mobile de 2,8%, avec un parc de 19,3 millions, tiré par le post-payé (16%) et dans une moindre mesure par le pré-payé (+1,4%).
Parallèlement, le parc Fixe continue de croitre pour atteindre 1,8 million de lignes à fin mars dernier, en augmentation de 5,1%, porté essentiellement par les offres Double Play. Le parc Haut Débit est en accroissement de 8,2%. À l’international, le groupe marocain a réalisé un chiffre d’affaires de 3,93 milliards, en baisse de 1,7% à taux de change constant, en raison de la baisse des tarifs de terminaison d’appels Mobile nationaux ainsi que du trafic international entrant, explique le top management du groupe. De même, l’Ebitda a reculé de 5,2% (-2,5% à taux de change constant), totalisant 1,62 milliard, notamment en raison de nouvelles taxes et redevances sectorielles.