Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Société

Marocains du monde, une Sollicitude Royale qui se confirme

Marocains du monde, une Sollicitude Royale qui se confirme

Les Marocains résidant à l’étranger sont au cœur des préoccupations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui donne à chaque fois ses hautes directives au gouvernement afin qu’il soit à leur écoute et qu’il leur offre des prestations de qualité à la mesure de leur attachement à leur pays et de leur contribution à son développement. Dès 2003, le Souverain a institué une journée qui leur est dédiée. Célébrée le 10 août de chaque année, cette journée constitue une occasion propice pour renforcer les liens de la communauté marocaine à l’étranger avec la mère patrie. Elle offre surtout l’opportunité d’engager des débats directs et francs sur les difficultés auxquelles elle est confrontée, que ce soit au Maroc ou dans les pays d’accueil, et sur les mesures à prendre pour les surmonter.
La haute Sollicitude Royale envers cette communauté s’exprime aussi dans les discours du Souverain qui soulignent souvent son rôle dans le développement du Royaume et la défense de ses intérêts supérieurs. De ce fait, le gouvernement, conformément aux Directives Royales, s’emploie à leur offrir des prestations de qualité et à les accompagner dans leurs démarches administratives au Maroc et dans les pays d’accueil. Rappelons-nous le Discours Royal, très fort du reste, prononcé en 2015 à l’occasion de la Fête du Trône. S.M. le Roi y avait critiqué les pratiques constatées dans certains consulats marocains, tout en soulignant l’impératif d’y mettre fin. «Nous attirons donc l’attention du ministre des Affaires étrangères sur la nécessité de s’employer avec toute la fermeté requise à mettre fin aux dysfonctionnements et autres problèmes que connaissent certains consulats». C’est ainsi qu’une batterie de mesures immédiates et urgentes avait été prise dans le but de renforcer l’interaction avec les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger et d’améliorer la qualité des services consulaires. Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a lancé dans la foulée un numéro vert international dédié à l’écoute des réclamations des MRE.
Dans le même cadre, le gouvernement a mis en place une cellule chargée du suivi et du traitement des réclamations ainsi que de la prise des mesures nécessaires. Mieux encore, le ministère des Affaires étrangères a tenu à injecter du sang neuf dans les consulats et à y instaurer une nouvelle culture et un nouvel esprit. Pour ce faire, quarante jeunes cadres du ministère de moins de 30 ans ont été retenus et ont bénéficié d’une formation de 3 mois, englobant les procédures consulaires, mais aussi et surtout tout ce qui est en relation avec le service rendu au citoyen, la vie communautaire, l’environnement et la culture dans les pays d’accueil.
Les efforts déployés par les pouvoirs publics pour offrir des prestations de qualité aux MRE sont visibles également lors de l’opération Marhaba que chapeaute la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Grâce à cette opération, le transit des MRE est plus fluide, et les conditions de voyage moins pénibles. Outre l’organisation et l’accompagnement du transit, qui demeure après tout une opération saisonnière, les pouvoirs publics et en particulier le ministère chargé des MRE et des affaires de la migration tâchent d’être constamment aux côtés de nos concitoyens dans leurs pays d’accueil et de défendre leurs intérêts et leurs droits, notamment le droit à la protection sociale.
À cet égard, il a mis au point une feuille de route basée sur trois objectifs essentiels, à savoir la consolidation des acquis des MRE en matière de protection sociale, l’amélioration de la situation actuelle ainsi que l’élargissement de la protection sociale aux pays qui ne disposent d’aucun accord avec le Maroc dans ce domaine. Le gouvernement veille aussi à la mise à jour continue des accords signés en cohérence avec les développements survenus, que ce soit au Maroc ou dans les pays de résidence. Il veille aussi à ce que ces accords intègrent de nouveaux services qui permettent d’améliorer la situation actuelle des Marocains résidant à l’étranger, c’est le cas notamment de la France, de la Belgique et de la Tunisie récemment.
Outre le renforcement de la protection sociale, le ministère mène d’autres actions visant à venir en aide à des catégories sociales vulnérables (les femmes abandonnées, les enfants mineurs non accompagnés, les retraités, les personnes âgées, les prisonniers…) et à apporter un appui technique et financier aux associations de MRE œuvrant dans le domaine social. Il s’agit aussi de consolider les partenariats avec le tissu associatif marocain à l’étranger opérant dans le champ social. Le programme de mobilisation des Compétences marocaines résidant à l’étranger n’est pas en reste. Il consiste à faire appel aux compétences marocaines possédant de l’expertise, de l’expérience et du savoir-faire, et qui sont prêtes à les mettre au service du développement de leur pays. Faut-il rappeler que plus de 400.000 MRE ont un niveau Bac+5 et plus, et le taux d’émigration des Marocains «très qualifiés» aux pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est de 16% ? Il est parmi les plus élevés au monde.
L’attention particulière dont les MRE font l’objet a été par ailleurs confortée par la nouvelle Constitution, plébiscitée le 1er juillet 2011 et qui a apporté des acquis importants à la diaspora marocaine en consacrant certains de ses droits dans les domaines culturel, social et de développement. Il convient de relever à cet égard que la Loi fondamentale est l’unique texte constitutionnel au niveau mondial à réserver quatre articles à la communauté installée à l’étranger. Ces articles prévoient notamment la participation de ses membres aux différentes institutions consultatives. La nouvelle Loi fondamentale a mis également en valeur le rôle de cette communauté dans le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre la société d’origine et celles d’accueil, outre sa reconnaissance de la double appartenance des membres de cette communauté, notamment les nouvelles générations. 

Lisez nos e-Papers