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Surfant sur la vague du succès de la première édition, la Fédération Royale marocaine de tir sportif a concocté un programme encore plus élaboré que celui de l’année dernière, conférant à la deuxième édition du Grand Prix du Maroc une dimension encore plus grande. Organisée sous la Présidence de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, Président de la FRMTS, cette deuxième édition propose un tableau de participants plus garni, avec 22 nations en lice au lieu des 15 ayant disputé la version précédente et avec un total de 222 concurrents, dont 114 tireurs étrangers. Le coup d’envoi de la compétition a été donné samedi, au lendemain de la cérémonie d’ouverture qui a enregistré la présence de plusieurs présidents de fédérations et de personnalités influentes du monde du sport. Le Grand Prix du Maroc revêt une importance particulière cette année, de par son timing qui intervient juste avant le coup d’envoi des différentes étapes qualificatives pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, notamment les Jeux africains prévus au Maroc en août prochain. Une aubaine donc pour la sélection nationale marocaine et son coach italien Diego Gasperini, qui pourront mesurer leur degré de préparation face au gotha mondial des shooters.
Déclarations
Docteur Abdelaâdim El Hafi, président délégué de la FRMTS
«Le club de Rabat a été définitivement homologué par l’ISSF il y a quelques jours»
«Le choix de la période, juste avant les grandes compétitions qualificatives pour les JO 2020, explique la présence massive des grands champions mondiaux. Avec la mise à niveau du club “Les Chênes”, grâce aux efforts de la FRMTS, sous la Présidence de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, et à la contribution du MJS et du CNOM, nous avons réussi à inscrire le tir sportif dans le programme des Jeux africains au mois d’août prochain. Le club de Rabat a été définitivement homologué par la Fédération internationale (ISSF) il y a quelques jours comme remplissant parfaitement les conditions requises pour la tenue d’un événement qualificatif aux JO 2020. Les éléments de l’équipe nationale ont fait leurs preuves à l’occasion du Championnat arabe et de la première édition du Grand Prix du Maroc. Les résultats progressent doucement, mais sûrement. Nous espérons qu’ils pourront se rapprocher progressivement du niveau international pendant cette 2e édition.»
Naoual El Moutawakil, ancienne vice-présidente du Comité international olympique
«Le Maroc bénéficie aujourd’hui d’un statut spécial»
«Le niveau auquel a accédé ce GP du Maroc est une véritable source de fierté, car des champions de renommée se disputent les distinctions de cette deuxième édition, qui intervient juste avant les qualifications pour les JO 2020. Le Maroc bénéficie aujourd’hui d’un statut spécial, d'autant plus que la Fédération internationale a connu des mutations avec le départ de son ancien président qui a passé 30 ans aux commandes. L’arrivée d’un nouveau board devrait certainement profiter au Maroc. Le Grand Prix du Maroc enregistre la présence du président de la Fédération européenne et plusieurs autres présidents de fédérations, comme celles du Qatar et de l’Italie… ce qui illustre l’importance de cet événement.»
