Dans la capitale du Gharb, la préservation de l’environnement n’est pas uniquement un slogan, mais une réalité palpable. Cette conscience écologique s’est illustrée par l’organisation, en fin de semaine dernière, d’une conférence internationale sur les zones humides autour du thème «La protection et la valorisation des zones humides dans une démarche de co-développement
Azzedine Midaoui, président de l’Université Ibn Tofaïl, a mis l’accent sur le grand potentiel écologique de Kénitra qui se situe dans la région la plus riche du Royaume en patrimoine naturel et en zones humides. Il a mis en exergue les énormes efforts déployés par cette institution universitaire en matière écologique, saluant l’engagement de l’ensemble des composantes de l’Université dans le processus de préservation de l’environnement et rendant un vibrant hommage aux étudiants qui contribuent de manière efficiente à la propreté et à la préservation du caractère verdoyant et écologique du campus universitaire.
A citer, à ce propos, que cette université, afin de concrétiser son identité «Verte et Ouverte», a récemment acquis deux voitures électriques qui se rechargent à travers des bornes liées à une ombrière photovoltaïque. Il s’agit d’une première au niveau national. Elle vient renforcer la station d’électromobilité du campus universitaire, constituée de dix vélos électriques mis à la disposition des étudiants, des enseignants-chercheurs et du staff administratif pour assurer leur mobilité interne au sein du campus.
Il est à noter que cette conférence internationale sur les zones humides a été couronnée par la Déclaration de Kénitra qui a pour objet de définir les domaines et les modalités pour lesquels les partenaires entendent poursuivre leur coopération au sein du réseau international «Azyma» constitué à cet effet. Les parties rappellent leur contribution à la réalisation des Objectifs pour le développement durable.