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Pour une mobilité durable loin des sentiers battus

Voiture quatre places, l’AI:Trail quattro associe les capacités requises pour la conduite autonome et de formidables qualités pour le tout-terrain.

Pour une mobilité durable loin des sentiers battus

Audi s’est présenté à Francfort avec son concept AI:Trail quattro, un véhicule tout-terrain électrique qui définira l’avenir du transport sur route. 
Voiture quatre places, l’AI:Trail quattro associe les capacités requises pour la conduite autonome et de formidables qualités pour le tout-terrain. La vitre qui entoure la cabine va jusqu’au niveau du sol, assurant une visibilité unique sur tout le tour. L’impressionnante capacité de la batterie assure une autonomie suffisante pour les escapades en dehors des zones à forte densité de stations de charge.
La partie «Trail» du nom évoque l’idée d’explorer la nature. C’est pour cela que l’habitacle ne contient pas de grand écran permettant de regarder des séries ou de participer à des conférences vidéo et que de grandes surfaces vitrées permettent de regarder le paysage. «Avec l’AI:Trail, nous présentons un concept tout-terrain avec transmission électrique sans émissions afin de proposer une expérience de conduite innovante sur les sentiers. Dans cette optique, nous avons conçu une carrosserie monolithique basique avec de grandes vitres afin de créer une connexion intense avec l’environnement du véhicule. Un concept pour la mobilité durable à la demande», indique Marc Lichte, responsable du design chez Audi. 

Véhicules visionnaires 
L’AI:Trail quattro est le quatrième de la série de concept cars avec système de transmission électrique, dont la première représentante était l’Audi Aicon, présentée lors de l’édition 2017 du Salon de Francfort. 
Après ce véhicule de luxe imaginé pour une conduite largement automatisée sur les longues distances, une monoplace sans émissions conçue pour le circuit, l’Audi PB18 e-tron, a été introduite à Pebble Beach en 2018. Elle a été rebaptisée avant Francfort 2019, afin que son nom comprenne le préfixe «AI», qui indique qu’elle fait aussi partie de la famille. Elle s’appelle maintenant l’AI:Race, un nom qui ne laisse aucun doute sur la destination de la voiture de sport électrique.
La troisième de la série, l’AI:Me, présentée lors du Salon de l’automobile de Shanghai 2019, est une voiture urbaine autonome conçue pour les mégalopoles du monde entier. Elle permet aux passagers de ne pas avoir à se soucier des embouteillages inévitables dans les zones urbaines, et leur offre une connectivité parfaite et une gamme complète de services d’infotainment, ce qui leur permet de passer un moment aussi tranquille que possible dans leur véhicule.
Enfin, avec l’AI:Trail, Audi commence à élargir ses véhicules visionnaires au tout-terrain. La voiture est équipée de quatre moteurs électriques, de systèmes de conduite autonome et assistée et, comme c’est la norme chez Audi, d’une transmission intégrale quattro permanente.

Conduite autonome
Si la conduite automatisée est déjà bien établie dans le secteur du transport ferroviaire et de l’aviation, elle en est encore au seuil de la faisabilité dans le transport automobile avec la conduite autonome. L’AI:Trail est conçue pour circuler sur des routes jusqu’au niveau 4.
C’est le deuxième niveau le plus haut sur une échelle internationale normalisée d’automatisation. Même si les systèmes de cette catégorie n’exigent aucune assistance de la part du conducteur, leurs fonctions sont limitées à une zone spécifique, par exemple les autoroutes ou les centres-villes spécialement équipés. Dans ces situations, le conducteur peut entièrement transférer la conduite au système. Le conducteur n’est obligé de reprendre la conduite que lorsque le véhicule quitte cette zone conçue pour la conduite autonome. L’AI:Trail est ainsi équipée du volant et des pédales traditionnels.
Le conducteur en aura besoin au plus tard lorsqu’il rejoindra les sentiers. Après tout, même si les chemins de terre et les sentiers forestiers ont largement été cartographiés grâce à la cartographie digitale, l’érosion de ces surfaces les rend trop variables pour que leurs limites et leur relief soient digitalisés de façon suffisamment fiable pour la conduite autonome et pour une longue période. La conduite autonome de niveau 3, à basse vitesse, n’est ainsi possible sur les chemins de terre que dans des cas exceptionnels et lentement. Dans ces situations, le conducteur aura plusieurs secondes pour reprendre le contrôle. 

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