Le Bureau national Erasmus+ Maroc (NEO-Morocco) a tenu hier à Rabat la première rencontre du groupe de travail national sur «La participation de l’université marocaine dans le programme européen Erasmus+». Organisée en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et la délégation de l’Union européenne, cette rencontre était une occasion pour présenter le bilan de la participation marocaine au programme Erasmus+.
S’agissant des détails, on apprend que le nombre de mobilités marocaines sortantes (vers l’Europe) au cours de ces quatre dernières années était de 2.809, contre 1.151 européennes entrantes. Ces échanges de mobilités ont concerné ainsi 48 institutions d’enseignement supérieur et universités marocaines avec 190 institutions européennes dans 30 pays de l’Union européenne.
Par ailleurs et s’agissant des masters conjoints Erasmus Mundus, Mme Daadaoui relève que 47 étudiants marocains ont été sélectionnés pour bénéficier de bourses d’excellence dans le cadre de ces masters et 12 institutions marocaines sont partenaires dans des consortiums européens proposant ce genre de formation. Le taux important d’échanges qui fait ainsi du Maroc le premier pays partenaire du programme au niveau africain, le deuxième dans la région sud de la Méditerranée et le huitième au niveau mondial, sur un total de 135 pays partenaires des cinq continents.En outre, il convient de signaler que les institutions marocaines sont impliquées dans 33 projets Erasmus+ de renforcement des capacités (CBHE : Capacity Building in Higher Education), soit une moyenne de 8 nouveaux projets par an, sachant que ce genre de projets a permis de booster l’échange d’expertise entre établissements marocains et européens, ainsi qu’avec les pays des régions sud-méditerranéenne, d’Afrique et du monde.Dans une déclaration accordée au «Matin» en marge de cette rencontre, Mohammed Tahiti, directeur de l’enseignement supérieur et de l’enseignement pédagogique, s’est félicité de la qualité des échanges réalisés dans le cadre de ce programme et du nombre de projets de renforcement des capacités lancés et qui ont contribué à accompagner la dynamique de réforme de l’enseignement supérieur engagée depuis 2000. M.Tahiri a toutefois souligné la nécessité pour les universités marocaines de s’ouvrir sur d’autres partenaires relevant de l’Union européenne, outre les partenaires traditionnels, à savoir la France, l’Espagne et l’Italie.
