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Le chef de la mission des services du FMI, Nicolas Blancher, actuellement en visite au Maroc, s’est félicité mercredi à Rabat de la qualité des liens développés avec le Royaume, affirmant qu’il s’agit d’un modèle de coopération réussie à l’échelle de l’Afrique du Nord et du monde arabe. Lors d’entretiens avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, le responsable du FMI a indiqué que la mission qu’il dirige s’inscrit dans le cadre la mise en œuvre de l’article IV des statuts du FMI et de l’accord signé avec le Maroc en décembre 2018 au titre de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL), indique un communiqué de la Chambre. Lors de cette entrevue, le représentant du FMI a passé en revue les principales tendances de l’économie nationale en 2018, relevant une croissance remarquable depuis l’été dernier en raison d’une série de facteurs portant principalement sur la bonne gouvernance publique, le rôle de l’État au niveau des comptes publics, la lutte contre la corruption, en plus de l’activation de certaines institutions de gouvernance à l’image du Conseil de la concurrence.
De son côté, ajoute le communiqué, le président de la Chambre des représentants a salué les relations de coopération entre le Maroc et le FMI, «fondées sur le respect mutuel, le dialogue et la concertation autour de nombreux sujet à caractère national et international». À cette occasion, M. El Malki a mis en avant les indicateurs macroéconomiques du Royaume et les contraintes liées notamment à des facteurs externes et structurels, expliquant dans ce contexte que le Maroc est appelé à établir un nouveau modèle de développement basé sur quatre grands axes d’orientation liés à la transformation du secteur privé, au développement de l’industrie nationale, à la promotion des exportations, ainsi qu’à la poursuite du chantier de réforme de l’administration.
Il a en outre mis l’accent sur les prévisions économiques pour l’année en cours, particulièrement en ce qui concerne la campagne agricole, le taux de croissance de l’économie nationale et le taux d’inflation qui ne devrait pas dépasser 2%, illustrant ainsi la stabilité monétaire et financière du pays, impulsée par le rôle que joue la Banque centrale à cet effet. Le président de la Chambre des représentants a dans le même contexte appelé le chef de la mission du FMI à envisager l’élaboration d’un programme d’action de coopération entre la première Chambre du Parlement et l’institution monétaire internationale.
