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Le moral des opérateurs revigoré

Les appréhensions des industriels se sont apaisées et leur moral s’est requinqué. Le dernier sondage réalisé par la Banque centrale auprès des chefs d’entreprises opérant dans l’industrie montre que les patrons s’attendent globalement à un accroissement de la production et des ventes au premier trimestre 2019. Ce qui rompt avec le manque d’entrain des derniers mois.

Le moral des industriels commence à se réchauffer, après le coup de froid de ces derniers mois. Les chefs d’entreprises opérant dans l’industrie s’attendent, en effet, globalement à un accroissement de la production et des ventes au cours de ce premier trimestre. Seuls les acteurs de la mécanique&métallurgie ne partagent pas cet optimisme, anticipant plutôt une baisse de la production dans leur branche, selon le dernier sondage réalisé par Bank Al-Maghrib (BAM) auprès des chefs d’entreprises industrielles. Autre ombre au tableau relevée par cette enquête mensuelle de conjoncture : Dans le textile&cuir, près d’une entreprise sur quatre déclare ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes.
Cette remontée du moral des opérateurs a commencé à se dessiner dès le dernier mois de 2018. Les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture du mois de décembre fait, en effet, ressortir une hausse, d’un mois à l’autre, de la production et des ventes. De même, les commandes auraient augmenté avec un carnet de commandes qui se serait situé à un niveau normal. Ce qui ne se serait, toutefois, pas répercuté sur le taux d’utilisation des capacités (TUC) qui aurait stagné à 73%. L’amélioration de la production industrielle aurait profité notamment à l’agro-alimentaire, au textile et cuir et à la mécanique et métallurgie, au moment où la chimie et parachimie aurait plutôt connu un repli. S’agissant de la hausse des ventes globales, elle reflète une amélioration tant sur le marché local qu’étranger, note la Banque centrale. Elle aurait concerné essentiellement le textile-cuir, la chimie-parachimie et la mécanique-métallurgie, alors que dans l’agroalimentaire, les ventes auraient stagné. Pour ce qui est des commandes, elles auraient progressé dans l’agro-alimentaire, la chimie et parachimie et dans la mécanique et métallurgie. Dans le textile et cuir, la tendance était au recul. De ce fait, les carnets de commandes auraient atteint un niveau supérieur à la normale dans l’agroalimentaire et dans la chimie et parachimie et inférieur à la normale dans le textile et cuir et dans la mécanique et métallurgie.                                                                               

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