Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Nadia Skali doublement décorée en 2018 par le César et le Prix Pablo Picasso

Après sa distinction, en 2017, par la Médaille d’Étain décernée par l’Académie des «Arts Sciences Lettres» de Paris, l’année 2018 a été aussi foisonnante pour l’artiste-peintre Nadia Skali qui reçoit deux autres consécrations en Italie, celle du César, en juin dernier, et le Prix Pablo Picasso en décembre, et ce en reconnaissance de son talent et de sa riche carrière plastique.

Nadia Skali doublement décorée en 2018  par le César et le Prix Pablo Picasso
Nadia Skali a reçu en décembre 2018 le prix «Julius Caesar Imperator» dans la ville de Lecce en Italie.

Le premier Prix «Julius Caesar Imperator» lui a été remis suite à son exposition organisée par l’Academia «Italia In Arte nel Mondo» Associazione culturale, au Grand Hotel President Sala «Apulia». Une prestation qui fut bien accueillie par les professionnels et les passionnés des arts plastiques de la ville de Lecce en Italie, ce qui lui a valu cette prestigieuse reconnaissance honorifique. «Pour cette exposition, j’avais envoyé mon dossier et j’ai été convoquée pour participer en tant qu’artiste-peintre qui représente le Maroc. Puis, je me vois distinguée au cours de cet événement. Ce qui m’a procuré une grande émotion et une fierté incroyable. Pour le Prix Pablo Picasso, c’est l’Académie de Lecce qui m’a conviée pour avoir cette consécration en décembre. C’était très touchant pour moi, sachant que cette institution attribue ce Prix à tous ceux qui ont accompli une belle carrière à travers une créativité singulière», explique Nadia Skali.
Cette artiste-peintre, dont la démarche plastique ne manque pas de séduire des spécialistes en arts plastiques aussi bien en France que dans le monde, grâce à ses travaux imprégnés d’émotions qu’elle fait ressortir sous des formes impressionnistes sur verre, saisissant la beauté de la réalité, qui symbolise la gaîté, la paix intérieure et la discrétion. Ces formes sont souvent ses états d'âme instantanés qu’elle extériorise dans ses travaux. Car l’artiste Nadia ne réfléchit pas, en général, ses sujets. Elle peint ce qu’elle ressent sur le moment quand elle est devant son support. Celui du vitrail qu’elle n’aimerait changer sous aucun prétexte. «C’est le support qui me fascine le plus et où je me trouve le mieux à peindre des compositions et des formes instantanées qui se dévoilent petit à petit jusqu’à finalisation du travail». À propos de la recherche picturale de Nadia Skali, le critique Abdellah Cheikh indique que sa quête spirituelle la conduit à explorer les territoires oniriques et à produire des œuvres qui déroulent comme malgré elles des narrations. «Chaque tableau mêle mémoire et histoire, passé et présent. Elle nous expose son expressionnisme abstrait qui n'est pas une école, mais une tendance et une communauté de convictions partagées par certains peintres venant de la figuration. Dans le sillage de Mondrian, elle présente des œuvres ouvertes, non finies, grâce à des procédés comme la fragmentation, la gestion géométrique de l'espace et l'articulation. Elle nous montre les traces de nos rêves et nous donne bien à penser qu'il y a différentes manières de voyager. Les toiles déclenchent l'imagination créatrice et la laissent conduire par les sensations de couleurs fuyantes et de tous les tons de terre brûlée. Ainsi, par-delà l'espace et le temps de la mémoire ou des associations d'idées règnent dans cette œuvre l'alchimie des détours de l'esprit et celle des désirs enfuis». Tout un voyage imaginaire qui invite le spectateur à une profonde méditation.

Lisez nos e-Papers