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«Les négociations achoppent sur des aspects techniques»

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La présidente de la COP 25, Carolina Schmidt, ministre de l’Environnement du Chili, a cité nommément le Maroc parmi les pays qui affichent une réelle ambition climatique, engagement qui sera revu à la hausse dès l’année prochaine. Mohamed Benyahia, secrétaire général du ministère de l’Environnement estime qu’il est «de notoriété publique que notre pays est à la pointe des efforts dans la lutte contre les changements climatiques qui se traduit par ses engagements de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre et par la politique adoptée dans l’efficacité énergétique. Cela contribue à donner une image positive du Maroc dans la lutte contre le changement climatique», a souligné M. Benyahia. Ce dernier a rappelé que cette ambition supplémentaire a été annoncée lors du Sommet sur le climat de New York en septembre dernier. «Nous faisons partie d’un groupe de pays, pas très nombreux, à revoir à la hausse leur ambition. Le titre générique de cette COP 25 est le renouvellement des ambitions et c’est l’objectif de la présidente de la COP». Cependant, les négociations officielles butent toujours sur les mêmes obstacles, tous liés au financement. «Malheureusement cette ambition ne sera pas au rendez-vous, beaucoup de pays n’arrivent pas à tenir leurs engagements. Il y a un air de morosité qui règne dans les négociations qui butent sur des aspects techniques : le marché carbone dont les règles ne sont pas encore définies, a-t-il regretté. Mais ne perdons pas espoir, il reste deux jours de négociations». D’autant plus que c’est important pour le Maroc, qui pourrait trouver des financements supplémentaires par des ventes d’unités de carbone pour financer des projets climatiques. Il y a également le chapitre portant sur les pertes et préjudices subis par les pays en développement et les États insulaires. Un engagement a été pris pour revoir ce mécanisme, appelé mécanisme de Varsovie, et les modalités de financement. «C’est sur ces deux sujets que les négociations achoppent encore», a précisé Mohamed Benyahia. Dernier sujet de discorde et non des moindres, le fonds d’adaptation qui a été reconduit pour servir l’Accord de Paris, mais dont les sources de financement ne sont pas encore agréées, les négociations se poursuivent sur la reconstitution du fonds. Afin d’accélérer la cadence, la présidence chilienne de la COP 25 a mis en place deux groupes de travail un sur le marché carbone et un groupe de contact présidé par un pays du Nord et un autre du Sud. Mais «ces groupes de contact n’avancent pas», a déploré M. Benyahia.

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